Mathurins au travail ce lundi 23 mars

On ne discute pas avec une brouette, on la pousse - proverbe chinois-.

Il y a encore du travail, mais il n'est pas réalisable sous la pluie. C'est donc la météo qui va décider de la prochaine séance. Même par temps incertain, certains travaux préparatoires sont possibles. Donc à dimanche si le temps le permet, mais attention au décalage horaire impérial, il faudra raccourcir la sieste. Le Cahioc

MOTIVE ?

Heureusement qu'il y en a qui sont motivés. Notre ami Georges n'hésite pas à faire 200 km aller et retour pour donner la main au Commodore qui a eu un accident de voiture (dégâts que matériels - heureusement) et qui donc ne dispose plus d'un moyen de transport autonome.

Je suis sûr qu'il y en a qui sont plus près et qui donc peuvent donner de leur temps et du plaisir à dorloter Mathurin.

La météo de la semaine n'est pas optimiste, donc c'est aujourd'hui qu'il faudrait vraiment donner un coup de collier pour coller le bois !

Je suis bloqué à Bordeaux avec mes touristes et croyez-moi, je préférerai me rendre à Gujan pour redonner à notre bateau son lustre.

Si vous saviez comme c'est plaisant de voir le travail avancer et de se dire que nous pourrons bientôt naviguer.

Allez, à vos trousses à outils, rendez-vous à Gujan, Jean-Paul vous y attend pour vous expliquer ce qu'il y a à faire (entre autre les tillacs, bien fatigués), tâche qui peut se faire chez soi facilement puisque le "patron" existe. Quelques belles planches de bois, une bonne scie, un rabot et des vis inox, du bon sens et le tour est joué. 

UN CARENAGE

Cette semaine, quelques irréductibles Mathurins se sont attaqué au carénage.

Ils n'étaient pas nombreux, mais efficaces. A la prochaine séance mon voeux le plus cher est que l'on manque d'outils, que l'on se marche sur les pieds et que des photos soient prises pour en faire baver d'envie tous ceux qui n'ont pu venir.

Merci à Marie-Hélène, Clémentine, Jean-Paul, Jean-Loup, Patrick, Pierre et Richard.

Bernard alias SHIVA

Mission accomplie : Mathurin est propre comme un sou neuf... dehors. Z'avez plus qu'à le karscheriser dedans.Le karcher est dans la cabane, merci de le rapporter après usage.Pas besoin d'apporter de tuyau d'eau, il y en a un sur place dans une brouette.

Z'avez le bonsoir des

Dames Bernic et Clémentine

Chapeau les filles !Ça fait plaisir.Messieurs, prenez-en de la graine …

Pierre

C'est parti : Mathurin est passé de la douche au karcher des infirmières entre les mains des chirurgiens :
Samedi amputations à la scie des fractures non réductibles en tout petit comité, par deux chirs qui ne rigolaient pas, donc pas de photo.
Dimanche : Patrick a commencé à poncer la carène et a réussi à débarrasser Mathurin de la bande molle, appendice nécrosé et bien gênant.
Jean-Loup a sauvé la partie encore utile et récupérable de la bande molle sur l'étrave.
Jean Loup et l'outil de Philippe Praquin ont fait des merveilles pour fignoler les moignons et Richard va nous trouver du bois pour tailler les prothèses nécessaire à la reconstruction.
Il ya déjà un implant en place à la place du taquet arraché.
Ces mathurins ont fait du boulot efficace... et le Cahioc des photos.
A une prochaine séance

Jean Pol

Et Commodore d'oublier de dire qu'il a pensé, conseillé, taillé une belle pièce de bois, collé, transporté et logé l'ouvrier.

J-L

Merci, M'sieur, de nous féliciter, d'autant que les "cheffes" y zavaient pas dit aux dames Bernic et Clémentine qu'il y avait "tout c'qu'y faut" sur place. Alors les "esquires" que nous sommes, ont tout trimbalé, tout déballé et tout remballé : pas cool... Mais se sont pas démontées, ont un peu râlé, ont tout bien nettoyé, se sont trempées, ont rampé, se sont courbées... Z'avez plus qu'à réparer, poncer, menuiser et... naviguer !! Plus d'excuses pour le 2ème place because les "crakoys" : on les a aussi grattés !
Cordialement et mathurinement,
Dame Clémentine

SI VOUS SAVIEZ !

Si vous saviez ce que vous avez raté !

Un pré recouvert d'une herbe tendre, des copains (deux), un bateau a soigner (Mathurin), l'air de la mer, Chantal qui vient nous dire bonjour, un gars qui se construit un petit chalutier sympa, Richard qui nous donne deux ou trois conseils, du soleil, un petite brise tiède, une petite bouffe dans un ancien bistrot de marin devenu bien prétentieux, bref, c'est simple, c'est sincère, c'est l'esprit LOUP BLEU.

Dommage que nous n'ayons pas été plus nombreux, mais "y avait sûrement mieux à faire".

Il reste qu'il faut passer le Karcher dans le bateau, mais attendre que les bois soient collés et secs, poncer tout le bleu (la ponceuse de Jean-Paul fait de drôles de bruits, donc prévoir la vôtre), poncer tout le côté bâbord sous la ligne de flottaison, préparer la safran pour le réparer (voir JPA pour la technique). Bref, il y a de quoi faire.

Mais si vous saviez comme c'est sympa et j'avoue que Patrick dans son rôle de ponceur masqué (la poussière) était superbe.