dimanche 27 septembre 2009

BALLADE PAR LE LUCASSON ET LA MOUTCHALETTE




Ce Samedi, beau temps, juste un peu frais au départ matinal (9 heures, c'est tôt !!!).
Une fois n'est pas coutume, tout le monde est à l'heure : Jean-Paul, Pierre-Louis, Christel, Isabelle, Céline et moi-même.

Pleine mer à 11h08, coef 34, vent NE 1 à 2 BF

Comme prévu, le vent, très modéré, est portant pour sortir du port et prendre le chenal du Lucasson, que je préfère en marée montante et au portant.
Un petit détour vers la jetée d'Andernos pour hisser la toile face au vent, et en route, moteur coupé.
Petite navigation peinarde, juste entrecoupée de quelques empannages. Céline en profite pour nous raconter son stage aux Glénans, avec un tour de la Corse sympathique. Nous entrons dans le chenal de Moutchalette, plein vent arrière (le vent faiblit) et nous sommes encore face au courant. c'est un peu long, même en tirant des bords de grand-largue. La balise E0 est encore loin, je décide de tenter de couper à la E2, direction la D4 dans le chenal d'Andernos. Il doit y avoir à peine 20 cm d'eau sous la quille, mais ça passe. Il faudra faire attention à l'avenir, surtout avec un coefficient aussi faible. Arrivé dans le chenal d'Andernos, je suis quand même soulagé. Se planter là, juste à pleine mer et avec des coefficients. descendants, ce n'est pas trop indiqué.
Vent de face, faiblissant encore, marée descendante, on n'avance plus. Comme la dernière fois, la risée Evinrude vient à notre secours.
Les voiles sont affalées, les housses remises en place, et en vue du port, le vent revient. Comme d'habitude, deux ou trois abrutis passent à fond à quelques mètres de nous. Aucun savoir vivre chez ces gens là.

Prochaine sortie, Le Teich, si on peut (météo, équipage, voitures, place au port ...)
SAMEDI 3 OCTOBRE : PM 17h54, coef 85
Retour
DIMANCHE 4 OCTOBRE : PM 18h27, coef 88

samedi 12 septembre 2009

MATHURIN NAVIGUE AVEC UN COPAIN

Lors de notre rencontre à "Belle Plaisance 2009", je leur avais promis de les faire naviguer à bord de Mathurin.
L'occasion d'honorer cette promesse s'est présentée cette semaine.
Pierre-Louis, Christel, Anne, Sarah, Hugues, Jacques et moi-même composions déjà un équipage très convenable pour une petite virée de 3 heures (coef. 47 - PM 11h15). Mais une promesse est une promesse, cochon qui s'en dédit. Donc, j'ai invité Hervé, patron de "BIGORN" et Patrice, patron de "LAREHOUSSE", deux "SEIL" déjà rencontrés loin dans le sud (au Mouleau pour être exact), à venir se joindre à nous. Tous deux ont aimablement accepté cette invitation. Mais ils pnt préféré naviguer sur leurs propres bateaux, ce qui se conçoit tout à fait.

Finalement, "LA REHOUSSE" est resté à la maison, et seul "BIGORN" s'est présenté avec les deux copains.

Peu avant 10 heures, le Seil, mis à l'eau à la cale au fond du port, nous rejoint à la godille. Le temps de préparer Mathurin et les deux bateaux appareillent pour naviguer de conserve. Plus vite gréé, Bigorn arti devant, et, profitant de 30 m bout au vent, juste avant la sortie du port, nous hissons la grand-voile et le foc en "trois coups de cuillère à pot".
Vignette pour la version du 20 juillet 2005 à 14:24
Affaire joliment menée par un équipage surentraîné.
Juste histoire de nous narguer, Bigorn nous tourne autour dans le chenal. Misaine établie, voiles bien réglées, Mathurin ne s'en laisse plus conter. Navigation tranquille, mais rapide, en tirant des bords de grand-largue jusqu'à l'embranchement du chenal de Taussat. Beaucoup de pêcheurs aujourd'hui dans le coin. Le temps passe très vite quand la navigation est agréable. Il est déjà l'heure de faire demi-tour, virement lof pour lof (on a l'habitude des empannages contrôlés maintenant) et direction Andernos.
Retour au près, à tirer des bords, le courant dans le nez, un seul virement raté par manque de vitesse initiale, et là, le Seil nous met la pâtée, je m'y attendais. Il faut aussi avouer qu'avec sa dérive pivotante, il peut sortir du chenal sans grand risque et donc virer moins souvent.
A l'approche du port, nous affalons les voiles et finissons au moteur (à propos de moteur, il est à noter que Mr Evinrude ne nous a pas fait de grimace cette fois-ci.).
Dès l'entrée du port, Bigorn finit à la godille, Sarah en est restée muette d'admiration.
Mathurin amarré, Bigorn installé sur sa remorque, nous nous installons pour casser une petite croûte sur un muret à l'ombre des pins.

Décidément, quand tout va bien......

Quelques petites remarques :
  • Qu'il est agréable de naviguer avec un équipage calme, efficace et attentif, ce qui n'empêche pas de papoter quand même.
  • La "poubelle de mer" a disparu : les autochtones seraient-ils des gens soigneux vis à vis de leur Bassin ? D'autres ne le seraient-il pas ?
  • La balise à croix jaune du chenal de la jetée d'Andernos a été remplacée par une CARDINALE SUD.
  • Tous les bateaux croisés nous ont salué, on est en Septembre......
  • On a quand même mangé des huîtres du Bassin, malgré l'interdiction. C'est la deuxième fois cette semaine, et je vais bien, merci !!!!
  • Heureuse journée, un nouvel adhérent vient de nous rejoindre : Bienvenue Hugues !
  • Si vous voulez dîner tranquille, servez du crabe à vos invités. C'est souverain !!!
  • Et des projets pour l'an prochain avec nos amis des "Seil".
  • Pour avoir des photos de Mathurin, rien de tel qu'un copain à proximité (merci Hervé et Patrice)


Mathurin navigue avec un copain vu par Mathurin
Mathurin navigue avec un copain vu par Bigorn

En prime, un petit texte de Georges CROULLEBOIS, transmis par Hervé, à savourer :


lundi 7 septembre 2009

LE MOIS DU PATRIMOINE 2009

Au moins 3 ou 4 réunions avec le service Culture et Communication de la Mairie d’Andernos au cours de l'hiver et du printemps.

Après plusieurs propositions, notre participation au « Mois du Patrimoine 2009 » est enfin sur pied : navigations avec Mathurin le Samedi et le Dimanche de 16h30 à 19h30.

Le programme est enregistré et communiqué à l’Office de Tourisme et à la Presse, le dépliant imprimé et distribué sur toute la commune.

Quelques échanges de mails plus ou moins contradictoires et reste à recruter de bonnes volontés chez les Petits Loups, ce qui n’est pas toujours le plus facile. Mais enfin, l’équipe est au complet au moins pour le samedi.

Pour le dimanche, on verra avec ce qui reste.

Tout le matériel est regroupé : la tente, la table, les chaises, les panneaux d’affichage qui étaient en vadrouille quelque part, la liste des passagers (inscrits à l’Office de Tourisme) le soleil et un peu de vent, et enfin les huîtres, pâtés et bouteilles diverses et variées.

Un petit détail reste à régler ! Le transport de tout ce matériel et son installation sur le quai de Mathurin. Une brève visite sur les lieux nous permet de constater que la place est encombrée par de multiples voitures en stationnement. Il faut dire que ce samedi se déroule aussi la Fête du Port Ostréicole, avec podium, buvettes, restauration etc…donc, beaucoup, beaucoup de monde.

Cette constatation nous amène à revoir notre stratégie : il est décidé qu’au lieu d’aller casser la croûte au bout du quai, nous ferons nos agapes dans mon jardin. Ce qui n’est pas plus mal, il n’y a rien à installer, tout est sur place et, surtout, il y a l'ombre du figuier et le dessert à portée de mains.

Quelques heures plus tard, il faut bien se mettre en route avec juste une table et quelques chaises. Ce sera sommaire comme stand d’accueil, mais pour trois heures de prestations, ça suffira.

A 16h30, les premiers passagers embarquent pour la première rotation avec Gilbert et Georges comme équipage et Hugues comme observateur attentif (il souhaite rejoindre les rangs de Loup Bleu dans les prochains jours).

Deuxième rotation, un très gros quart d’heure de retard (Mathurin est un voilier !!!), et pas de passagers en vue. Qu’à cela ne tienne, il y a suffisamment de promeneurs sur le quai pour remplir le bateau et ils sont enchantés de profiter de l’occasion. Henry et Sarah se joignent à l’équipage et Mathurin s’en va en surcharge (il ne faut surtout pas le dire). Nos passagers officiellement inscrits ont été mal orientés et nous attendaient au bout de la digue. L’un d’eux tient à nous en faire la remarque, assez mécontent, il faut l’avouer, après avoir vu passer Mathurin sous son nez à la sortie du port.

Troisième rotation, les retards s’accumulent pour arriver à près d’une heure (Gilbert et Georges se sont un peu laissé aller au plaisir de naviguer). Le petit LOU s’impatiente (17 mois et la faim au ventre).

L’équipage s'étoffe : Jean-Paul, Gilbert, Georges, Gérard et moi-même sommes de la partie cette fois. La marée étant presque haute (coefficient 88) nous partons batifoler sur les terres, une brise soutenue encourageant Mathurin à friser des records de vitesse. Tiens, cette année, les cygnes sont de retour. Notre « CAHIOC » est ravi !!!!!!!

Mais, il se fait tard et il est temps de rentrer. Ramener le matériel à la maison est l’occasion pour improviser un petit dîner qui se prolonge tard dans la nuit (il faut bien finir les restes).

Dimanche 6 Septembre, c’est la marée qui fait des siennes : Mathurin ne flotte qu’avec une bonne demi-heure de retard sur mes prévisions. C’est vrai qu’il faut aussi tenir compte de la direction des vents, de la pression atmosphérique, de la grasse matinée, de la mauvaise volonté (peut-être que Murphy est passé par là ?). Equipage : Jean-Paul et moi-même, Henry reste à l’accueil. Donc, la première rotation commence par un départ un peu poussif avec la quille et le safran qui tracent un sillon dans la vase (heureusement très molle) du port.

Deuxième rotation, Jean-Paul laisse sa place à Henry qui prend la barre et Bernard F nous rejoint. Bonne brise, mais au moment d’envoyer la misaine, ça coince. Le balestron est passé du mauvais coté du mât, les sangles se sont croisées, bref impossible de hisser. Il faudra résoudre le problème plus tard, ce n’est pas le moment. La ballade se poursuit sous foc et grand-voile. Ça marche aussi, mais ça vire nettement moins bien.

Troisième rotation : plus d’une heure de retard, c’est habituel. Marée haute, croisière à travers champs.

Il est presque 9 heures, la journée se trermine.

A l'année prochaine.

Quatrième mi-temps : Lundi 14 heures, le balestron est revenu à sa place. Il faut être persuasif avec ces choses là.

Au bilan de cette opération : Mathurin a embarqué 56 personnes soit une moyenne de 9,3333333333 par rotation. 3 ou 4 adhésions sont envisagées. Les huîtres étaient excellentes, le vin blanc aussi.

En somme, un week-end plutôt agréable

dimanche 6 septembre 2009

SEPTEMBRE A LA PECHE

Et non, il ne s'agit pas de ce mois-ci, ni même de cette année, mais de Septembre 2005.
Tout au fond de mon grenier, j'ai retrouvé quelques photos d'un partie de pêche mémorable.
Une première (et une dernière) pour Mathurin.
A l'initiative de Gabriel, Jean-Paul, Gilbert, Gabriel et moi-même sommes partis à la conquête de quelques espèces appelées poissons.
Munis d'authentiques cannes à pêche, pourvus d'appâts achetés à la coopérative maritime, nous voilà à poste.
Très vite, un animal se laisse prendre au piège : un petit casseron qui sans doute a eu pitié de nous, mais nous a fait payer cher son dévouement en crachant de l'encre partout à bord de notre Mathurin tout neuf (c'était sa première saison).

Intrigué par cet équipage quelque peu perplexe devant la pénurie d'espèces marines, un "TOURNEPIERRE" s'est embarqué sans complexe.

Las d'attendre une hypothétique dîner, et devant une tête aussi sympathique, nous lui avons sacrifié le reste de nos appâts en guise de bienvenue.
Nullement effarouché par d'aussi piètres pêcheurs, et sans doute minables chasseurs, il a fait connaissance avec Mathurin et son accueil légendaire, puis repu, s'en est allé à l'approche du port.


Vous voulez en savoir plus sur cet oiseau au regard pétillant de malice, cliquez sur le lien :


HE !!! UNE IDEE : et si on remettait ça un de ces jours ?????