mercredi 30 avril 2008

REMORQUAGE



Le samedi 19 Avril, il est décidé de ramener Mathurin de son quartier d’hivernage à Cassy, chez nos amis de La Flotte, vers Andernos.

Contact pris avec le capitaine du port du Bétey, une place de dépannage nous est attribuée en attendant que les poteaux soient replantés au port ostréicole.

La météo est favorable pour une fois. Jean-Paul et Gérard sont là pour me donner un coup de main bienvenu.
Tout est prêt, Mathurin est dégagé de sa place entre le quai et « Le 10 », le moteur démarre au quart de tour, et en route.
Je prends le chenal de Cassy pour prendre « La Coulinette », puis « Le Lucasson » en direction du Bétey.

A peine quelques centaines de mètres parcourus, et voilà que le moteur fait des grimaces. Plus d’accélérateur, il reste bloqué au ralenti. Le courant est important, le vent, sans être violent me déporte vers la plage. La situation devient inconfortable, Mathurin n’est plus manoeuvrant. Il dérive vers d’autres bateaux au mouillage. Une solution : mouiller l’ancre, mais sans annexe, ça signifie des heures à attendre que la marée descende avant de pouvoir regagner la terre ferme à pieds secs (il ne fait pas chaud, l’eau est froide, et je nage presque aussi bien qu’un fer à repasser).
Heureusement, un semi-rigide passe à proximité. Je le hèle et il vient vers moi. Il a tout de suite compris et propose de me prendre en remorque. Aussitôt fait et retour à Cassy.
Un coup pour rien, Mathurin est de nouveau amarré à couple du « 10 ».

Un peu plus tard dans la soirée, un petit coup de fil à Marie-Hélène, et je sais que « Bernic » viendra nous chercher pour regagner Andernos le lendemain dans l’après-midi.

Le Dimanche donc, comme prévu, Mathurin est amarré à couple de Bernic et en route.
La manoeuvre de départ est un peu délicate, car il faut faire demi-tour avec les deux bateaux dans un port très encombré, en n'étant pratiquement pas manoeuvrant surtout en arrière.
Mais tout se passe bien, Marie-Hélène est un grand pilote très calme.

Explications de l’opération sur les deux documents joints.

Le reste n’est qu’une affaire de chouette balade sur un Bassin presque désert.

Documents : (un clic pour agrandir)
« Le remorquage » extrait du bulletin N° 8 de la »FEDERATION-VOILE-AVIRON »
(voir le site dans les favoris)







REMORQUAGE


(un clic sur la photo pour voir le diaporama)

SALON DES LOISIRS

ANDERNOS 26 ET 27 AVRIL 2008

SAMEDI, 8 heures du matin :

Lever à 6 h 30. Dur.
On enfourne tout le matériel comme on peut dans la voiture, et en route pour le Bétey. Il fait beau, un peu frais, il n’y a pas encore la foule. Un petit salut aux copains des années précédentes, et au boulot.
Jérémy et Bernard s’évertuent à monter la tente sans le mode d’emploi, évidemment perdu depuis belle lurette.
Quelques hésitations dans le tri des tubes, et voilà, c’est terminé. Pas trop difficile !
Les trois tables commandées aux services techniques de la Mairie sont là, ne manquent que les chaises et la rallonge électrique pour brancher la cafetière et l’ordinateur portable (Hé oui, on ne se refuse rien chez Loup Bleu).
Direction le pôle technique qui nous indique des chaises ne demandant qu’à être annexées à notre stand. Pour le branchement, nous avons même droit à un technicien. Bernard arrive, avec quelques minutes de retard, comme... convenu.
Les panneaux de photos sont fixés à l’armature, et les documents disposés en évidence sur les tables.
En une heure le stand est installé, record battu.
Michel se présente avec SKARFAKI, son Seil. Je lui indique la cale de mise à l’eau et il s’en va procéder aux opérations de mâtage….tout seul comme un grand : il connaît son affaire.
Même pas le temps de souffler. Les premiers visiteurs sont là, réservant pour naviguer dès 10 heures. Une petite surprise pour eux : ils s’attendaient à naviguer sur Mathurin, en panne de moteur et de mâts (météo incompatible avec la peinture depuis près de deux mois). Mais rassurés par nos soins, ils s’en vont attendre leur tour d’embarquement sur le quai.
Trois rotations sont prévues, en moins d’une heure, c’est presque complet, il ne reste que quelques places pour le dimanche. Avec une capacité de 5/6 à chaque fois, c’est un peu limite. On fera mieux l’année prochaine.
Arrivée imprévue de Jean Loup, suivi de Bernard et de Jean Paul dont le réveil est parti en week-end.
Pendant ce temps, Skarfaki navigue tranquillement dans le chenal, plus à l’aviron qu’à la voile par manque de vent. Même pas une risée de demoiselle. Il sort du chenal et part faire connaissance avec les fonds vaseux du Bassin, par l’intermédiaire de sa dérive (personne à l’arrière pour crier « VASE »), mais ça passe. Vive les dérives pivotantes et les 15 cm de tirant d’eau.
Un petit speech au micro, un petit bonjour à Madame Vénési, représentante de la municipalité, qui procède à l’inauguration du Salon, des discussions avec des visiteurs curieux et intéressés par nos activités et il est midi largement passé. On a encore raté le vin d’honneur cette année.
Michel sort son bateau de l’eau et le range à proximité du stand où il restera exposé toute l’après-midi.
Il est temps de casser la croûte, et nous n’avons que l’embarras du choix entre les différentes associations qui assurent la restauration.
Le café avalé, retour au stand, où déjà un attroupement s’est constitué autour du Seil. Les questions fusent et Michel, intarissable, explique pour la centième fois la construction de son bateau. Un vrai succès.
L’après-midi passe à toute vitesse, des copains viennent nous saluer gentiment, de vieilles connaissances se retrouvent, et les régates d’il y a trente ans (ou plus) sont recourues.
18 heures 30, on ferme : on range, on démonte la tente, on remet tout dans la voiture, le Seil part dormir chez Jean-Paul et à demain.
Mal aux pieds, mal au dos. Tous les ans c’est pareil.

DIMANCHE, 8 heures du matin :

Nouvelle installation, mais cette fois je suis tout seul. Une heure, même temps que la veille. Très fort !!!
Michel a récupéré son Seil, très discrètement, sans réveiller son hôte. Bernard et Jean-Paul prennent la relève sur le stand, je vais faire quelques photos.
Les visites au stand se succèdent, les tours de bateau aussi. Une dame et son mari arrivent en retard. Skarfaki est déjà parti, deux gamines ont pris leurs places. Pas de problème, ils prendront le tour suivant (en surcharge ???).
Repas de midi, retour au stand. Michel n’arrête pas. Des heures d’explications, de souvenirs évoqués, d’adresses échangées, de documentations partagées, d’évaluation des mérites du Seil et du Drascombe, des avantages du plastique, du bois, du contreplaqué….
Quelques futurs adhérents se manifestent, intéressés soit par les navigations sur Mathurin (nous insistons lourdement sur le fait que cela comprend aussi l’entretien du bateau) soit par la construction d’un Seil.
Des projets commencent à montrer le bout de leur nez :
- Faire un petit tour sur le lac d’Hourtin à bord du Seil, un jour où il y aura du vent.
- Remontée de la Leyre jusqu’au Teich ou Biganos.
- Organiser le « Plein-Seil » sur le Bassin dans un an ou deux ??? (30 à 40 bateaux, les équipages à héberger et à nourrir pendant 3/4 jours, les régates à mettre en place, la sécurité sur l’eau, bref tout un programme).
L’après-midi avance, et comme il y a quelques années, un coup de vent se lève fort à propos. La tente se soulève, les dépliants s’envolent, les visiteurs aussi. L’orage menace. On décide de démonter avec une heure d’avance. Le Seil est démâté en cinq minutes, calé, rangé et bâché.
Le temps de prendre un pot, et chacun s’en retourne.

SALON DES LOISIRS 2008 (clic sur la photo pour voir le diaporama)




Zut, la cafetière n’a même pas servi !!!

Prochain rendez-vous sur l’eau :
« Fête du Nautisme » les 17/18 Mai à Cassy.
Mais il va falloir s’occuper de Mathurin et de notre place de port auparavant.
De grands ponts sont, fort heureusement, à l’horizon
dans les prochaines semaines.

dimanche 6 avril 2008

MATHURIN MODE D’EMPLOI




Le manuel « MATHURIN MODE D’EMPLOI » est paru.

Dans ce manuel, issu de nos diverses expériences à bord de « MATHURIN », vous apprendrez tout (ou presque) ce qu’il faut savoir pour faire un bon équipier à bord de notre bateau, et surtout, vous comprendrez certaines manœuvres qui peuvent
vous sembler quelque peu obscures pour le moment.

Pour commander cette brochure, adressez-vous à Bernard DENIS.
Le prix en est fixé à 10 €.

Les recettes résultant de la vente de cet ouvrage seront destinées, en priorité, à financer l’achat des plans de construction d’un SEIL, canot voile-aviron de l’architecte F. VIVIER.

Pour plus de renseignements sur ce bateau, vous pouvez consulter l
es liens « François VIVIER » et « AS SEIL ».

Actuellement, nous attendons la parution de la nouvelle version de ces plans et établissons un devis précis pour, éventuellement, demander des subventions.

Notre plus gros problème : un local. Si vous avez une solution, nous sommes preneurs.

Pour info : Un SEIL, « SKAFAKI », construit par Michel. GUE, sera exposé sur notre stand au Salon de Loisirs qui se tiendra,
je vous le rappelle, les 26 et 27 Avril 2008 à Andernos.

Venez nombreux, vous pourrez même l’essayer ces jours-là, et puis, nous avons besoin de vous (installation, accueil, stand, navigations, démontage…).

Le programme détaillé suivra.

MASTIQUER




Poncer, c'est bien.





Mais après, il faut boucher les trous.



Donc, mastiquer, c'est mieux.


Surtout devant un admirateur





Et un photographe pour





Immortaliser l'instant.






Prochaine étape : lasure







samedi 5 avril 2008

Poncer











Il est des choses qu'il est parfois très, très ennuyeuses à faire, vraiment très ennuyeuses !!!




Poncer des mâts ! Mais, avec de vrais copains, en plein soleil et une température extérieure idéale, c'est le bonheur, surtout quand après le travail, une bonne petite bière fraiche nous attend à la terrasse d'un petit bistrot au port ostreïcole d'Andernos avec le copain Georges et Anne.