jeudi 31 décembre 2009

2010

Il est de tradition d'envoyer les Voeux à chaque membre d'une association, mais faute d'avoir toutes les adresses mail et au risque d'en oublier, le solution consiste à passer par notre "blog".
Donc, Bonne Année à tous.
Bonne Année à Loup Bleu, surtout, car nous allons traverser sûrement encore des tempêtes.
Que peut on souhaiter à notre association :
- que Mathurin continue à naviguer aussi fièrement
- que nous puissions construire un ou deux voile/aviron pour frôler les bancs de sable, sans risque de panne moteur
- que la souscription lancée à la dernière AG aboutisse (je n'y crois pas trop) les plus riches étant le plus radins, c'est pour cela qu'ils sont riches d'ailleurs - ce n'est pas moi qui l'affirme, c'est une enquête récente sur la générosité des Français qui a dévoilé que ce sont les gens qui ont le moins de moyens qui donnent le plus et que si les plus aisés donnaient en proportion de leur moyens, beaucoup de problèmes seraient résolus...
- que la municipalité consente, dans son immense bonté, à nous allouer une cabane pour qu'on puisse y ranger notre fourbis
- que la garde de robe de Mathurin soit bien traitée d'autant qu'elle appartient à deux de nos membres
- que Mathurin ne soit pas considéré que comme une manière de "promener son cul "- comme disait Jacques Brel - pour pas cher 
- que Mathurin continue à faire envie - et là je n'ai aucun doute.
Bon vent

jeudi 10 décembre 2009

L'AMI GUIBILLON


L'ami Guibillon n'est plus.

C'était le 26 Novembre 2004, il y a cinq ans, et quand nous avons mis Mathurin à l'eau pour la première fois, "L'Ami Guibillon" était parmi nous.


GUIBILLON

Ah ! C'est lui Guibillon .....
Je connaissais ses dessins dans la Dépêche du Bassin.
Quand je l'ai rencontré  sur le port d'Andernos il y a quelques années lors de la mise à l'eau de Mathurin, il portait une casquette rouge vif et tenait une sorte de palette sur le bras et son crayon en action.
Ses yeux frisaient comme ses dessins. 
Observez bien son trait, il est nerveux ou chaud selon ce qu'il dessine.
Je pense que de là haut il va avoir bien du travail à croquer notre univers de fou.

mardi 10 novembre 2009

LA SAISON DE CLAUDINE

Samedi dernier, Claudine, en attendant son départ pour les mers du sud est venue me transmettre quelques images de sa saison 2009.

En premier lieu, un petit rappel sur "Belle Plaisance", juste histoire de pouvoir comparer.


Puis, quelques paysages méditerranéens pour changer un peu des bateaux.


Un reportage sur "Les Voiles de St Tropez, juste pour faire rêver ceux qui pensent se lancer dans le "Voile/Aviron".


Enfin, les folles nuits de St Tropez.

samedi 24 octobre 2009

AUDENGE CAPITALE DU VOILE/AVIRON

L'autre jour, j'avais écrit "à suivre..."
Chose promise, chose due.
Mais, comme je deviens paresseux, et que vous êtes impatients,vous n'aurez droit, aujourd'hui, qu'à quelques photos. D'autres suivront bientôt.
Le baratin viendra plus tard, quand les souvenirs de cette matinée se seront un peu décantés.

Et quelques réactions : J'espère qu'il y en aura d'autres !!!!

* Bonjour Bernard,
Un grand merci à tous pour l'organisation de cette sortie, toujours dans la convialité et avec des bateaux permettant de découvrir le Bassin encore autrement.
Bises à toi
Céline
* Salut Bernard
J'ai pensé à vous Samedi car à Lesparre, il a plu toute la journée sans interruption...je mes suis dit que votre sortie était foutue. En fait, je vois sur les photos que vous étiez épargnés. J'espère que cette présentation de voile-aviron a été concluante.
Je ne me rappelle plus si je t'ai dit qu'il y a un nouveau Seil en Médoc. Un Anglais très sympa qui l'a acheté d'occasion et qui navigue sur la lac avec moi.
L'an prochain, nous viendrons tous les deux vous voir sur le Bassin. Si tu veux, on pourra aussi organiser une sortie vers Cordouan comme nous l'avons fait cette année avec les Seil que tu as vu Samedi. Nous sommes 5 maintenant en Gironde.
Pour le moment, la saison se termine.
A+
Michel

PAR BERNARD
PAR LE CAHIOC

vendredi 23 octobre 2009

UNE VISITE A SOUSTONS

Il y a longtemps qu’on en parle, il y a longtemps que je cherche.

Naviguer en voile/aviron sur le Bassin ou autres plans d’eau, s’affranchir des contraintes de tirant d’eau de Mathurin, et pouvoir naviguer dans 15cm, en équipage très réduit, se passer de moteur, aller découvrir des petits coins sympas, profiter d’une heure ou deux de libres, aller s’échouer dans des endroits déserts.

Tout cela a un prix, qui peut varier de 2 000 à 15 000 €, suivant le modèle et le stade de finition.

Le prix le plus bas étant une coque toute simple (sans les voiles) en kit, le plus haut, (il y a encore plus haut) pour un bateau fini. D’habitude, les occasions (rares) tournent entre 5 000 et 10 000 €.

Cette fois, j’ai peut-être trouvé la perle rare : une annonce parue dans le "Chasse-Marée" de ce mois-ci : un Doris de 5m, en CP Epoxy, avec les voiles (foc et GV à livarde) pour 1 500 €.

Samedi 17 Octobre, j’ai rendez-vous avec le propriétaire, à Soustons dans les Landes, pour voir ce bateau.

Suivant l’état, une décision pourra être prise, et nous pourrions éventuellement en faire l’acquisition.

Donc, Samedi, Jean-Paul et moi-même avons pris la route pour Soustons, 145 km vite avalés.

Jean nous attendait à l’endroit convenu et nous a guidé vers la base de voile au bord du lac de Soustons. Dès l’entrée, le Doris est facilement repérable, sa forme fuselée contrastant avec les dériveurs voisins aux coques planantes. Et puis, il est en bois, ce qui saute aux yeux tout de suite.

Ce canot a été construit d’après des plans d’un « SWAMPSCOTT DORY" » de 16 pieds, extrapolation nord-américaine du doris des bancs, bien connu des pêcheurs d’Islande de par chez nous. Il a été réalisé il y a une bonne dizaine d’années, malheureusement avec un échantillonnage trop important à notre goût (150 kg environ), ce qui rend les manipulations de mise à l’eau et de sortie difficiles pour une personne seule.

A notre avis, ce modèle de canot ne devrait pas dépasser les 70/80 kg.

Ce « défaut », qui n’en est pas un pour tout le monde, nous incite à renoncer à l’acquisition.

Pour nous, il faudra trouver une autre solution pour démarrer notre activité voile/aviron.

Nous y pensons déjà !…..

Demain matin, Samedi 24 Octobre, contact pris avec nos deux copains des « SEIL », nous allons faire un petit tour du côté d’Audenge pour nous familiariser avec cette activité.

A suivre ….

jeudi 15 octobre 2009

LOANGO EST A VENDRE

Posted by Picasa

Après la parution d'un article sur le "YACHTING CLASSIQUE N° 37 en avril 2008, voici des informations complémentaires et un devis sur le canot mixte construit par Michel Sanchez. Je suis l'heureux propriétaire de "LOANGO" phographié pour la revue. Après trois petites saisons (3 fois 3 mois) de navigation, je dois prendre la décision de le vendre.

Après avoir vendu ce bateau je pense revenir à une pinasse (bateau à moteur, traditionnel du bassin d'Arcachon).

Sur "Loango" je naviguais seul ou en famille.

La construction de ce bateau m'est revenue à 75.000€ en 2007. Je le vends aujourd'hui 50.000€. Si l'acquisition de ce bateau est à l'ordre du jour pour vous, je peux vous faire parvenir un dossier complet que j'ai constitué. Ce dossier comprend un grand nombre de photos prises pendant la construction, les plans de l'architecte, des informations sur les équipements électroniques, sur les voiles, sur le moteur, sur l'entretien du bateau, son hivernage, carnet de francisation, etc.....

VOIR LES PHOTOS SUR :

http://www.kodakgallery.fr/ShareLanding.action?c=29whnxdt5.3bnonr0r5&x=0&y=lhmzmh&localeid=fr_FR

mercredi 7 octobre 2009

LES PIEDS PENDANT AU BOUT DU QUAI

Aujourd'hui, Mathurin est parti sans moi. SNIF ! SNIF !
Alors, autant faire quelques photos du départ, et, en avant première, 2 vidéos de l'arrivée.



Vues de l'autre coté, échoués à la sortie du Courbey


Bon, ce n'est qu'un essai, mais je suis assez content.
Et puis, ils ont pris une rincée juste avant d'arriver. Bien fait pour eux.

Pour me consoler en attendant Mathurin je me suis mis à fredonner une petite chanson.
C'est fou ce que ça fait du bien, même si ça fait changer le temps.

Beau Dommage

HARMONIE DU SOIR À CHÂTEAUGUAY


lundi 5 octobre 2009

LA LEYRE - RETOUR

DIMANCHE 4 OCTOBRE : Rendez-vous à 15h45 au port ostréicole d’Andernos. Il faut y laisser des voitures pour récupérer celles que nous aurons laissé au Teich. Au passage, nous récupérons Gilbert qui se remet doucement d’une petite fête à La Flotte. Il réfléchissait, nous dit-il !!!

Mathurin a changé de place, son gros voisin est parti.

En route pour Le Teich. Pendant que certains préparent Mathurin, je vais à la gare recueillir Thierry qui vient d’Arcachon.

De retour sur le port, Mathurin a encore changé de place, il est maintenant au bout du ponton, prêt à partir. J’en profite pour photographier « Susanna II » et son annexe qui me fait pitié (c’est moi qui l’ai construite il y a plusieurs années pour Pierre).

Avant d’embarquer, je laisse un petit mot de remerciement à Mr M. propriétaire de la place F15.

L’équipage d'aujourd’hui a changé : Jean-Paul, Gilbert, Thierry, Isabelle, Hugues et toujours moi.

Prévision pour la journée du dimanche 4 octobre :
- côtes Charente et Gironde : Vent de sud à sud-est 2 à 3 en matinée
puis variable 1 à 3.
- côtes Landes et Basque : Est à sud-est en matinée, puis est à nord-
est 2 à 3.
Mer belle à peu agitée.
Houle non significative puis proche de 1m cet après midi.
Pluies faibles éparses sur l'extrême nord de la zone en soirée.
Visibilité de 2 à 5 milles ce matin (loc inférieure à 2 milles) puis
supérieure à 5 milles.

PM: 18h27 - Coef : 91

A 16h55 , Mathurin appareille et s’élance dans la Leyre. Il faut mettre un peu de gaz à la sortie du port pour ne pas être déporté sur un empierrement par le courant de flot.

Cette fois, le vent est au sud, mais très faible et le courant assez fort. Donc, Mr Evinrude a du travail, ce dont il s’acquittera avec courage durant tout le trajet, malgré quelques à-coups quand il se lassait d’un régime par trop long et monotone. Nous hissons quand même les voiles. Nous sommes suivis, croisés, doublés, salués par des tas d’autres bateaux. Comme recommandé, nous restons bien au milieu de la rivière, plutôt à l’extérieur (c’est là que c’est le plus profond) quand il y a une courbe.

Sortie de la Leyre, cap sur la balise J4A, puis J4, entrée du chenal de Comprian. Cette fois, toutes les balises sont bien visibles.

Entre la 18 et la 16, chenal du Teychan, Gilbert décide de prendre un raccourci entre les parcs à huîtres. Pourtant, avec le GPS de Hughes, le compas, des instructions nautiques, les cartes et même la règle Cras et le compas de relèvement, nous avions de quoi faire la navigation sérieuse que je souhaitais. Mais il fait si beau, si doux… Pas la peine de se casser la tête, on arrivera bien quelque part. Et en effet, on y arrive dans le chenal du Courant, à proximité de la 16A. Repérer les balises E1, E3, D0 et E0, nous entrons dans le chenal d’Andernos.

Le reste n’est plus que de la routine, avec un coucher de Soleil superbe et un lever de pleine Lune magnifique au dessus de la côte.

On affale, on range et à 19h55 nous amarrons Mathurin à sa place.

Le temps des adieux, et Isabelle me ramène au Teich pour que je puisse reprendre ma voiture.

J’en profite pour aller voir à quoi ressemble le bateau qui nous a prêté sa place. Oups ! c’est une énorme vedette « BAIE D’ALONG ». Au moins deux fois la largeur de Mathurin !!! Pas étonnant que Mathurin ait pu prendre ses aises.

LA LEYRE - ALLER

SAMEDI 3 OCTOBRE : 14h00, Jean-Paul et moi partons déposer une voiture au Teich, et repérer la place F15.

Retour à Andernos. A l’heure évidemment.

L’équipage est au complet : Pierre-Louis, Christel, Isabelle, Hughes, Eric et moi-même.

Prévision pour la journée du samedi 3 octobre :
Sur côtes Charente et Gironde, vent d'ouest à nord-ouest dominant 2 à
3. Sur côtes Landes et Basque, vent variable 1 à 3 ce matin, secteur
est dominant, passant secteur nord-ouest à nord 2 à 3 cet après-midi.
Mer belle ce matin, parfois peu agitée cet après-midi.
Houle non significative.
Visibilité de 2 à 5 milles, parfois 1 mille en début de journée,
devenant supérieure à 5 milles.

PM : 17h54 - Coef : 85

Tout étant prêt, longuement calculé, à 15h30, et non à 15h00 comme prévu, Mathurin quitte le port d’Andernos sous l’œil envieux et l’objectif de Jean-Paul. Le vent est à l’Ouest, comme annoncé, le départ se fait donc au moteur, en raclant la vase sur quelques mètres. Devant la jetée, nous venons face au vent pour hisser. Le foc et la GV grimpent sans souci, la misaine hésite un peu, drisse entortillée avec le morveux (appelé aussi trosse de livarde), mais à force de persuasion, elle s’établit correctement. Nous abattons légèrement et moteur coupé, nous commençons à tirer de bords dans le chenal relativement encombré par les pêcheurs de je ne sais trop quoi ? Peut-être des rougets ou des casserons, il paraît que c’est l’époque et qu’il y en a plein cette année. Certains bords sont un peu courts du fait de cet encombrement, nous avons aussi le courant contre nous, et des balises qui nous prennent pour des paimpolais. Cependant, pas un seul virement raté, il faut le noter.

Nous passons la E0 et entrons dans le chenal du Courant entre la E1 et la E3. Au loin, les deux balises vertes (16B et 16A), qui sont devenues de cardinales W, sont vite repérées, et au grand largue nous rejoignons la sortie. Là, une multitude de balises (6 au total) nous attendent de pied ferme. Lesquelles choisir ? Un tour d’horizon nous permet de les identifier de façon pratiquement certaine. Cap entre la J0 et la J1, les deux plus Sud, entrée du chenal du Comprian, toujours au grand largue. Là, les choses se corsent, les balises intermédiaires sont très difficiles à repérer, contrairement à celle du chenal d’Audenge, toutes neuves, étincelantes dans le soleil, et qui paraissent toute proches. Nous voici sur les terres de Pradia, en compagnie du bac « Voiles d’Antan » que nous saluons. Heureusement, il y a de l’eau avec un coef de 85 et une pleine mer à 17h54. Les balises du Comprian apparaissent enfin, loin sur notre droite. Hughes est un peu étonné de cette façon un peu pifomètrique de naviguer. Il faudra faire un effort de ce côté-là ! Changement de cap pour les rejoindre afin de ne pas continuer à naviguer à l’aveuglette dans ce fond de Bassin qui nous est peu familier. Nous laissons le banc de « Cargue Fond » à tribord et filons sur la J5, entrée de la Leyre. « Susanna II » nous croise en nous saluant.

Nous nous engageons dans la rivière. Et là, la magie s’opère : Naviguer dans le silence absolu, voiles en ciseau, entre les berges couvertes de roseaux et de cotonniers, le soleil dans le dos. Des promeneurs s’arrêtent sur le sentier du Parc Ornithologique pour nous admirer et nous photographier. Mathurin : LA STAR. Un peu plus d’une bonne demi-heure de cette navigation idéale, et nous voici en vue du port du Teich. Un petit coup de moteur pour épauler les voiles (le vent a nettement faibli, et la marée de jusant se fait maintenant ressentir). Il est temps d’affaler pour entrer et prendre la place qui nous a été attribuée, juste à côté de la cale de mise à l’eau. Il y a de la place pour mettre au moins deux Mathurin côte à côte à cet endroit. Nous nous amarrons en face de la plaque « Repère F15 », à couple d’une grosse vedette. Il est 19h00, comme prévu.

Rassurés sur le sort de Mathurin, nous rentrons à Andernos en voitures dans l’attente de la prochaine balade : le retour de Mathurin demain Dimanche, départ à 17h00.

Voir sur la dernière photo du diaporama : les impressions de l’équipage.

ZÉRO : c'est le nombre de fois où nous avons fait touchette avec le fond de la Leyre. Étonnant !!! NON ?

vendredi 2 octobre 2009

UNE BALADE SUR LA LEYRE


UNE SORTIE,

ça se prépare, et ce n’est pas toujours

facile

En priorité, avoir une idée. Les petits allers-retours dans le chenal d’And

ernos, c’est bien joli, mais à la longue, ça lasse. Le Cap-Ferret et l’Ile aux Oiseaux, on y va relativement souvent.

La Leyre, ça fait longtemps, tellement longtemps que Mathurin, n’y a jamais trempé sa quille.

La dernière fois, c’était avec Le 10, Cassy-Biganos, il y a plus de 6 ans. Les autres, bien avant, c’était pour la Fête de l’ATP, après un pique-nique mémorable sur le Banc de La Touze, 17 échouages en remontant vers Le Teich un peu trop tôt par rapport à la marée.

Donc, ça date, il est temps de remettre le couvert. Difficile de trouver le bon créneau :

  • de préférence un week-end, pour des raisons de disponibilité,
  • une marée convenable, avec un coefficient supérieur à 80 because tirant d’eau,
  • des heures de marée praticables, il fait frisquet le matin et la nuit tombe vite,
  • une météo favorable, on est quand même rendu en Octobre, et ce n’est pas la peine de se geler ou de prendre une bonne rincée
  • la possibilité de trouver une place de port pour passer la nuit car il est impossible de faire l’aller-retour dans la même journée.

J’ai donc sélectionné « THE WEEK-END IDEAL ». Samedi 3 et Dimanche 4 Octobre :

Ø Samedi 3 : PM (Arc) 17h54, coef 85. Météo : soleil, température 20°, vent W, 6 km/h

Sachant qu’avec ce coef nous pouvons partir 3h00 avant la pleine mer, soit à 15h00.

Nous devons nous présenter à l’entrée de La Leyre entre 1h45 avant PM (Arc) et 2h00 après, soit entre 16h24 et 19h39.

Ø Dimanche 4 : PM (Arc) PM 18h27, coef 88. Météo : peu nuageux, température 22°, vent ESE 11 km/h, coucher du soleil 19h43.

Nous pouvons donc quitter le port du Teich entre 1h30 avant PM et 1h45 après, soit entre 16h57 et 20h12.

Nous devons compter à peu près 3h00 de route pour rentrer à Andernos, la nuit tombe vers 20h15, ce qui nous laisse juste le temps. (Je n’ai pas que de bons souvenirs des navigations nocturnes sur le Bassin).

La date étant choisie, reste à régler quelques détails dont la route et l’équipage.

Ø LA ROUTE : la carte la plus pratique reste la NAVICARTE dont j’ai l’habitude, et pour faire joli, GOOGLE-EARTH qui permet de bien visualiser l’itinéraire, et surtout d’illustrer commodément un mail ou cet article du BLOG.

Le plus simple (pas forcément le plus court) est de prendre les grandes routes : Chenal d’Andernos, Chenal du Courant, Chenal du Teychan, Chenal de Comprian puis entrée de La Leyre.

Pour le retour, on devrait prendre la même route afin de ne pas prendre trop de risques, le temps nous étant compté.

Pour pratiquer la Leyre, je me suis basé sur le livre d’Henry LEGENDRE : « NAVIGUER SUR LE BASSIN D’ARCACHON ».

Ø L’EQUIPAGE : Comme d’habitude, un échange de quelques mails, de coups de téléphone, des visites à domicile permet de réunir suffisamment d’équipiers pour envisager la sortie.

Voici quelques exemples de ces échanges mailistiques :

ü Bonjour,

Il y a quelques temps que j'y pense : aller faire un petit tour sur la Leyre, du coté du Teich.

Le WE prochain, les conditions semblent favorables : météo, marées...

Je propose donc que nous partions d'Andernos leSAMEDI 3 OCTOBRE à 15 h 00, pour arriver au Teich avant 19h00.

Retour à Andernos en voiture.

Mathurin aura une place dans le port du Teich grâce à notre copain Pierre CUBAYNES qui ne sera malheureusement pas du voyage.

Le DIMANCHE 4 OCTOBRE, nous repartons du Teich vers 17 h 00 pour rentrer à Andernos avant 21 h 00.

C'est un peu compliqué à organiser : il faudra prévoir une/des voitures au Teich le samedi, et le transfert du dimanche.

En faisant un effort, personne ne devrait être lésé, mais ça coûtera du temps et de l'essence pour les navettes.

Comme c'est compliqué, je vous demande de vousinscrire le plus tôt possible, les places sont limitées, et si nous sommes trop nombreux, un deuxième bateau (le 10 ou le 13) serait peut-être envisageable.

En PJ, vous trouverez la carte du trajet, les marées, les prévisions météo et nos horaires du WE.

A+

Bernard

ü Je suis pris les deux jours je regrette bon vent

Daniel

ü C'est d'accord pour moi

Me confirmer si nécessaire

Hugues

ü P..... ! Que ce sera chouette !

Jean-Loup

ü Coucou Bernard,

C'est Céline. Cela à l'air d'être un joli programme, je ne peux pas samedi et dimanche je crois pas mais tiens moi au courant si il reste de la place dimanche mais cela m'étonnerait que je vienne mais on sait jamais - bises Céline

ü Bonjour, Bernard

Je confirme vouloir participer Samedi et Dimanche

Cordialement

Hugues

ü Salut Hugues,

Bien reçu, et confirmé : départ Samedi à 15h00, RV vers 14h45.

Pour Dimanche, on affinera Samedi, mais le créneau est plus étroit entre la marée au Teich (17h00), le temps de navigation et le retour de préférence avant la nuit (vers 20h00, 20h15). Enfin, on verra sur place.

A+

Bernard

Ø LA PLACE DE PORT : Pas question de laisser Mathurin tout seul comme ça, il pourrait y avoir des surprises. Notre copain Pierre n’étant pas disponible, je dois me retourner vers le responsable du port. Premier essai : faux numéro, deuxième essai : la mairie ne répond pas, troisième essai : l’Office de Tourisme me donne un numéro, mais le responsable est absent….. Une heure plus tard, il est revenu. C'est d'accord pour la nuit de Samedi à Dimanche, mais on se placera où on pourra en arrivant. Il me conseille de voir avec les usagers du port. Finalement, je réussit à joindre Mr M., de "l'Association Teich Plaisance" qui a la gentillesse de nous prêter sa place pendant qu'il se promène du côté du Banc d'Arguin. Un grand merci lui soit adressé. Ce sera donc la "F15".

Ø LES NAVETTES : Ouh la la !!!, c’est pas simple entre ceux qui viennent de Bordeaux, d’Andernos ou d’ailleurs, ceux qui ont des voitures, ceux qui n’en ont pas.

Ø LE RETOUR : C’est finalement le plus angoissant, courant continuellement dans le nez, et la nuit qui va tomber. Sans doute Mr Evinrude.

Ø ET LE RESTE : Faire le plein d’essence, on risque d’en avoir besoin. Vérifier la lampe torche et les feux de signalisation qui n’ont jamais été utilisés. Il faut changer toutes les piles. C’est fait. Qu'est-ce que j'oublie ?

LA SUITE AU RETOUR

dimanche 27 septembre 2009

BALLADE PAR LE LUCASSON ET LA MOUTCHALETTE




Ce Samedi, beau temps, juste un peu frais au départ matinal (9 heures, c'est tôt !!!).
Une fois n'est pas coutume, tout le monde est à l'heure : Jean-Paul, Pierre-Louis, Christel, Isabelle, Céline et moi-même.

Pleine mer à 11h08, coef 34, vent NE 1 à 2 BF

Comme prévu, le vent, très modéré, est portant pour sortir du port et prendre le chenal du Lucasson, que je préfère en marée montante et au portant.
Un petit détour vers la jetée d'Andernos pour hisser la toile face au vent, et en route, moteur coupé.
Petite navigation peinarde, juste entrecoupée de quelques empannages. Céline en profite pour nous raconter son stage aux Glénans, avec un tour de la Corse sympathique. Nous entrons dans le chenal de Moutchalette, plein vent arrière (le vent faiblit) et nous sommes encore face au courant. c'est un peu long, même en tirant des bords de grand-largue. La balise E0 est encore loin, je décide de tenter de couper à la E2, direction la D4 dans le chenal d'Andernos. Il doit y avoir à peine 20 cm d'eau sous la quille, mais ça passe. Il faudra faire attention à l'avenir, surtout avec un coefficient aussi faible. Arrivé dans le chenal d'Andernos, je suis quand même soulagé. Se planter là, juste à pleine mer et avec des coefficients. descendants, ce n'est pas trop indiqué.
Vent de face, faiblissant encore, marée descendante, on n'avance plus. Comme la dernière fois, la risée Evinrude vient à notre secours.
Les voiles sont affalées, les housses remises en place, et en vue du port, le vent revient. Comme d'habitude, deux ou trois abrutis passent à fond à quelques mètres de nous. Aucun savoir vivre chez ces gens là.

Prochaine sortie, Le Teich, si on peut (météo, équipage, voitures, place au port ...)
SAMEDI 3 OCTOBRE : PM 17h54, coef 85
Retour
DIMANCHE 4 OCTOBRE : PM 18h27, coef 88

samedi 12 septembre 2009

MATHURIN NAVIGUE AVEC UN COPAIN

Lors de notre rencontre à "Belle Plaisance 2009", je leur avais promis de les faire naviguer à bord de Mathurin.
L'occasion d'honorer cette promesse s'est présentée cette semaine.
Pierre-Louis, Christel, Anne, Sarah, Hugues, Jacques et moi-même composions déjà un équipage très convenable pour une petite virée de 3 heures (coef. 47 - PM 11h15). Mais une promesse est une promesse, cochon qui s'en dédit. Donc, j'ai invité Hervé, patron de "BIGORN" et Patrice, patron de "LAREHOUSSE", deux "SEIL" déjà rencontrés loin dans le sud (au Mouleau pour être exact), à venir se joindre à nous. Tous deux ont aimablement accepté cette invitation. Mais ils pnt préféré naviguer sur leurs propres bateaux, ce qui se conçoit tout à fait.

Finalement, "LA REHOUSSE" est resté à la maison, et seul "BIGORN" s'est présenté avec les deux copains.

Peu avant 10 heures, le Seil, mis à l'eau à la cale au fond du port, nous rejoint à la godille. Le temps de préparer Mathurin et les deux bateaux appareillent pour naviguer de conserve. Plus vite gréé, Bigorn arti devant, et, profitant de 30 m bout au vent, juste avant la sortie du port, nous hissons la grand-voile et le foc en "trois coups de cuillère à pot".
Vignette pour la version du 20 juillet 2005 à 14:24
Affaire joliment menée par un équipage surentraîné.
Juste histoire de nous narguer, Bigorn nous tourne autour dans le chenal. Misaine établie, voiles bien réglées, Mathurin ne s'en laisse plus conter. Navigation tranquille, mais rapide, en tirant des bords de grand-largue jusqu'à l'embranchement du chenal de Taussat. Beaucoup de pêcheurs aujourd'hui dans le coin. Le temps passe très vite quand la navigation est agréable. Il est déjà l'heure de faire demi-tour, virement lof pour lof (on a l'habitude des empannages contrôlés maintenant) et direction Andernos.
Retour au près, à tirer des bords, le courant dans le nez, un seul virement raté par manque de vitesse initiale, et là, le Seil nous met la pâtée, je m'y attendais. Il faut aussi avouer qu'avec sa dérive pivotante, il peut sortir du chenal sans grand risque et donc virer moins souvent.
A l'approche du port, nous affalons les voiles et finissons au moteur (à propos de moteur, il est à noter que Mr Evinrude ne nous a pas fait de grimace cette fois-ci.).
Dès l'entrée du port, Bigorn finit à la godille, Sarah en est restée muette d'admiration.
Mathurin amarré, Bigorn installé sur sa remorque, nous nous installons pour casser une petite croûte sur un muret à l'ombre des pins.

Décidément, quand tout va bien......

Quelques petites remarques :
  • Qu'il est agréable de naviguer avec un équipage calme, efficace et attentif, ce qui n'empêche pas de papoter quand même.
  • La "poubelle de mer" a disparu : les autochtones seraient-ils des gens soigneux vis à vis de leur Bassin ? D'autres ne le seraient-il pas ?
  • La balise à croix jaune du chenal de la jetée d'Andernos a été remplacée par une CARDINALE SUD.
  • Tous les bateaux croisés nous ont salué, on est en Septembre......
  • On a quand même mangé des huîtres du Bassin, malgré l'interdiction. C'est la deuxième fois cette semaine, et je vais bien, merci !!!!
  • Heureuse journée, un nouvel adhérent vient de nous rejoindre : Bienvenue Hugues !
  • Si vous voulez dîner tranquille, servez du crabe à vos invités. C'est souverain !!!
  • Et des projets pour l'an prochain avec nos amis des "Seil".
  • Pour avoir des photos de Mathurin, rien de tel qu'un copain à proximité (merci Hervé et Patrice)


Mathurin navigue avec un copain vu par Mathurin
Mathurin navigue avec un copain vu par Bigorn

En prime, un petit texte de Georges CROULLEBOIS, transmis par Hervé, à savourer :


lundi 7 septembre 2009

LE MOIS DU PATRIMOINE 2009

Au moins 3 ou 4 réunions avec le service Culture et Communication de la Mairie d’Andernos au cours de l'hiver et du printemps.

Après plusieurs propositions, notre participation au « Mois du Patrimoine 2009 » est enfin sur pied : navigations avec Mathurin le Samedi et le Dimanche de 16h30 à 19h30.

Le programme est enregistré et communiqué à l’Office de Tourisme et à la Presse, le dépliant imprimé et distribué sur toute la commune.

Quelques échanges de mails plus ou moins contradictoires et reste à recruter de bonnes volontés chez les Petits Loups, ce qui n’est pas toujours le plus facile. Mais enfin, l’équipe est au complet au moins pour le samedi.

Pour le dimanche, on verra avec ce qui reste.

Tout le matériel est regroupé : la tente, la table, les chaises, les panneaux d’affichage qui étaient en vadrouille quelque part, la liste des passagers (inscrits à l’Office de Tourisme) le soleil et un peu de vent, et enfin les huîtres, pâtés et bouteilles diverses et variées.

Un petit détail reste à régler ! Le transport de tout ce matériel et son installation sur le quai de Mathurin. Une brève visite sur les lieux nous permet de constater que la place est encombrée par de multiples voitures en stationnement. Il faut dire que ce samedi se déroule aussi la Fête du Port Ostréicole, avec podium, buvettes, restauration etc…donc, beaucoup, beaucoup de monde.

Cette constatation nous amène à revoir notre stratégie : il est décidé qu’au lieu d’aller casser la croûte au bout du quai, nous ferons nos agapes dans mon jardin. Ce qui n’est pas plus mal, il n’y a rien à installer, tout est sur place et, surtout, il y a l'ombre du figuier et le dessert à portée de mains.

Quelques heures plus tard, il faut bien se mettre en route avec juste une table et quelques chaises. Ce sera sommaire comme stand d’accueil, mais pour trois heures de prestations, ça suffira.

A 16h30, les premiers passagers embarquent pour la première rotation avec Gilbert et Georges comme équipage et Hugues comme observateur attentif (il souhaite rejoindre les rangs de Loup Bleu dans les prochains jours).

Deuxième rotation, un très gros quart d’heure de retard (Mathurin est un voilier !!!), et pas de passagers en vue. Qu’à cela ne tienne, il y a suffisamment de promeneurs sur le quai pour remplir le bateau et ils sont enchantés de profiter de l’occasion. Henry et Sarah se joignent à l’équipage et Mathurin s’en va en surcharge (il ne faut surtout pas le dire). Nos passagers officiellement inscrits ont été mal orientés et nous attendaient au bout de la digue. L’un d’eux tient à nous en faire la remarque, assez mécontent, il faut l’avouer, après avoir vu passer Mathurin sous son nez à la sortie du port.

Troisième rotation, les retards s’accumulent pour arriver à près d’une heure (Gilbert et Georges se sont un peu laissé aller au plaisir de naviguer). Le petit LOU s’impatiente (17 mois et la faim au ventre).

L’équipage s'étoffe : Jean-Paul, Gilbert, Georges, Gérard et moi-même sommes de la partie cette fois. La marée étant presque haute (coefficient 88) nous partons batifoler sur les terres, une brise soutenue encourageant Mathurin à friser des records de vitesse. Tiens, cette année, les cygnes sont de retour. Notre « CAHIOC » est ravi !!!!!!!

Mais, il se fait tard et il est temps de rentrer. Ramener le matériel à la maison est l’occasion pour improviser un petit dîner qui se prolonge tard dans la nuit (il faut bien finir les restes).

Dimanche 6 Septembre, c’est la marée qui fait des siennes : Mathurin ne flotte qu’avec une bonne demi-heure de retard sur mes prévisions. C’est vrai qu’il faut aussi tenir compte de la direction des vents, de la pression atmosphérique, de la grasse matinée, de la mauvaise volonté (peut-être que Murphy est passé par là ?). Equipage : Jean-Paul et moi-même, Henry reste à l’accueil. Donc, la première rotation commence par un départ un peu poussif avec la quille et le safran qui tracent un sillon dans la vase (heureusement très molle) du port.

Deuxième rotation, Jean-Paul laisse sa place à Henry qui prend la barre et Bernard F nous rejoint. Bonne brise, mais au moment d’envoyer la misaine, ça coince. Le balestron est passé du mauvais coté du mât, les sangles se sont croisées, bref impossible de hisser. Il faudra résoudre le problème plus tard, ce n’est pas le moment. La ballade se poursuit sous foc et grand-voile. Ça marche aussi, mais ça vire nettement moins bien.

Troisième rotation : plus d’une heure de retard, c’est habituel. Marée haute, croisière à travers champs.

Il est presque 9 heures, la journée se trermine.

A l'année prochaine.

Quatrième mi-temps : Lundi 14 heures, le balestron est revenu à sa place. Il faut être persuasif avec ces choses là.

Au bilan de cette opération : Mathurin a embarqué 56 personnes soit une moyenne de 9,3333333333 par rotation. 3 ou 4 adhésions sont envisagées. Les huîtres étaient excellentes, le vin blanc aussi.

En somme, un week-end plutôt agréable

dimanche 6 septembre 2009

SEPTEMBRE A LA PECHE

Et non, il ne s'agit pas de ce mois-ci, ni même de cette année, mais de Septembre 2005.
Tout au fond de mon grenier, j'ai retrouvé quelques photos d'un partie de pêche mémorable.
Une première (et une dernière) pour Mathurin.
A l'initiative de Gabriel, Jean-Paul, Gilbert, Gabriel et moi-même sommes partis à la conquête de quelques espèces appelées poissons.
Munis d'authentiques cannes à pêche, pourvus d'appâts achetés à la coopérative maritime, nous voilà à poste.
Très vite, un animal se laisse prendre au piège : un petit casseron qui sans doute a eu pitié de nous, mais nous a fait payer cher son dévouement en crachant de l'encre partout à bord de notre Mathurin tout neuf (c'était sa première saison).

Intrigué par cet équipage quelque peu perplexe devant la pénurie d'espèces marines, un "TOURNEPIERRE" s'est embarqué sans complexe.

Las d'attendre une hypothétique dîner, et devant une tête aussi sympathique, nous lui avons sacrifié le reste de nos appâts en guise de bienvenue.
Nullement effarouché par d'aussi piètres pêcheurs, et sans doute minables chasseurs, il a fait connaissance avec Mathurin et son accueil légendaire, puis repu, s'en est allé à l'approche du port.


Vous voulez en savoir plus sur cet oiseau au regard pétillant de malice, cliquez sur le lien :


HE !!! UNE IDEE : et si on remettait ça un de ces jours ?????

lundi 31 août 2009

SOUVENIR


Je pense que cette photo rappellera quelques souvenirs à notre nouvel ami-auteur "GABRIEL"

SALUT LES LOUPS

Pour fêter le baptême de mon nouvel outil encore hésitant, je vous apporte mon salut informatisé mais bien amical. Je vous souhaite une brise complice qui vous permettra de faire trotter Mathurin avec bonheur.

jeudi 20 août 2009

FORTUNE DE PORT

Il se passe toujours quelque chose dans un port.

Un Jeudi après-midi, je passais par là, et mon attention fut attirée par la sortie de l'eau plus ou moins curieuse d'un semi-rigide. M'approchant d'un peu plus près, je constatais que l'un des deux boudins était arraché, ce qui, il faut bien l'avouer se révèle plutôt inconfortable et peu pratique.

Un ostréiculteur en goguette s'est porté au secours du malheureux plaisancier victime de cette fortune de mer peu courante.

AMBIANCE DE PORT

Aller, je suis bon, aujourd'hui vous avez droit à un deuxième message avec un deuxième diaporama.

Profitant de cette petite ballade, j'en profitais pour réaliser quelques clichés de l'environnement de notre MATHURIN.

Il faut bien avouer que ce n'est pas l'ordre stricte et aseptisé qui règne sur les quais, mais cette ambiance quelque peu anarchique fait partie du charme des lieux.

lundi 17 août 2009

VOUS REVENEZ à LA CASE DEPART : MESSAGE1


Et voilà, ça marche

0 commentaires : tiens toujours pas !!!! ?

dimanche 2 août 2009

Il est des moments ....

Il est des moments ou l'on prend encore plus conscience de la chance que nous avons.
C'est ainsi que lors de la sortie de dimanche j'ai observé le regard de nos amis sur les merveilles du Bassin, sur le mystère des chenaux, sur la magie que dégage l'apparition des cabanes et un peu plus loin le village de l'Île.
Malgré le métier de ces amis qui consiste à raconter l'histoire de notre région (ils sont guides interprètes), leur regard s'illuminait devant ces merveilles et devant le plaisir de naviguer à la voile.
Mathurin a été l'objet de beaucoup de questions auxquelles l'équipage a répondu avec la fierté du travail bien fait.
Ils ne comprenaient pas toujours comment faire avancer un voilier, mais leur soif de connaissance faisait plaisir à voir et je suis certain que nous les reverrons à bord.
Une fois de plus, il est plaisant de constater que notre bateau fait encore rêver, tout comme il est désolant de constater aussi que certain n'ont plus cette lumière qui nourrit la dynamique d'une association.

mardi 28 juillet 2009

UN DIMANCHE DE JUILLET SUR LE BASSIN

Jean Loup a très bien décrit l'environnement. Il ne manque que le son, mais avec les progrès de la technique, c'est pour bientôt. Promis, juré !

Peu de vent, malheureusement en cette belle matinée d'été.

Donc nous avons profité de la risée Evinrude (2 Tps, 9,9 CV, qui perd un peu d'huile et d'essence, qui fait du bruit, qui vibre, qui fume et qui pue) mais heureusement nous avions embarqué une équipière de choc : Parcimonie, qui nous a baladés au ralenti, juste de quoi rester manoeuvrant.

Grande nouveauté cependant : un malade à bord, pas trop grave, juste le Mal de Mer. Il faut avouer que quelqu'un avait amené dans son casse-croûte du "cousin du lièvre". Le sortilège était lancé et s'est vérifié. Presque aussi efficace que notre ami Murphy.

L'équipage aujourd'hui : un groupe de l'entreprise "BTA" (BORDEAUX TOURISME AFFAIRE) dans laquelle travaille Jean-Loup. C'est pas plus compliqué que ça, avec un peu de bonne volonté.

Donc, afin de laisser notre camarade Antonny respirer un peu et reprendre vie, nous sommes allés beacher sur la plage des Américains, au départ, juste le temps de débarquer une ou deux personnes, mais finalement, comme la marée descend très vite dans ce coin, nous sommes restés plantés (bien involontairement bien sûr !!!).
Passons les commentaires désobligeants voire agressifs des Doryphores locaux, outrés que l'on puisse les gêner dans leurs manoeuvres d'embarquement et de débarquement des glacières, bouteilles, parasols, serviettes, marmaille et autres. Faut avouer qu'avec deux moteurs de plus de 200 CV au cul, c'est lourd et encombrant.
Jean-Loup et ses amis en ont profité pour faire une petite toilette à la carène de MATHURIN. Maintenant, il a un coté (tribord) qui va plus vite que l'autre. Faudra penser à y remédier la prochaine fois.

Deux grosses heures plus tard, nous repartons. Le vent, comme par hasard, s'est établi à l'Est, pile-poil dans le nez pour rentrer.
Arrivés dans le Chenal d'Andernos, comme d'habitude, le vent vient à manquer.
Allez, Parcimonie, au boulot !!!.
Epargnons notre ami qui n'en peut plus de nourrir les poissons.