lundi 29 décembre 2008

Bon et pas cher !

En ses périodes où les panses se gonflent de mets trop riches et où d'autres si vident car ils ont faim, une petite recette très simple et vraiment pas chère.

RILLETTES DE THON.
140 g de thon au naturel égoutté
1 oignon
3 tiges d'oignons verts (pas obligatoire)
1 pincée de piment d'espelette
3 cuillères à soupe de mayonnaise (maison de préférence)
1 jus de citron.

Egoutter et émietter le thon
Ajouter l'oignon coupé en dés, (éventuellement de la ciboulette), poivre, le piment et la mayonnaise. Ajouter un peu de jus de citron (au goût).
Bien mélanger.
Servir très frais.

Et si avec cela vous ramener une baguette fraîche et encore chaude ....

Je conseille un petit blanc type Loire ou un Gaillac blanc et s'il est perlé c'est divin.

Bonne fin d'année.

Grandmât

vendredi 19 décembre 2008

MATHURIN A GUJAN

Bon, pour vous mettre au courant, Mathurin a eu quelques petits ennuis dimanche dernier.
Rien de bien grave malgré les photos impressionnantes du dernier message.

Un taquet d'amarrage a cédé. Mathurin s'est mis en travers et à marée haute (6 h du matin, coef 98), l'étrave a porté sur le quai.
Quand la marée s'est retirée, l'avant est resté sur le quai, mais l'arrière est descendu, d'où la position inconfortable dans laquelle nous l'avons trouvé après l’appel de Chantal.
En fin de matinée, Bertrand et des copains de "Voiles d'Antan" sont venu nous prêter main forte avec quelques grosses bouées pour soulager l'arrière au montant.
Guy TERRASSON, son équipage de la SNSM et le canot « Notre Dame des Passes », qui devaient faire un entraînement l'après-midi, ont saisi l'occasion pour effectuer un exercice grandeur nature.
Au fur et à mesure de la marée, l’eau remplissait par l’arrière qui restait obstinément au fond.
Avec l’aide d’une poutrelle métallique qui trainait par là, en poussant un peu, nous avons réussi à faire glisser Mathurin, tout doucement, le long du quai, sans rien accrocher, et il s’est retrouvé au fond, plein d’eau évidemment.
Mais les pompes de la SNSM sont efficaces, et dès que l’on a réussi à le redresser pour sortir le livet de l’eau, le bateau s’est vidé.

La coque et le gréement n'ont rien, tout le matériel a été récupéré.
Seule, la batterie de la pompe est morte.
Le moteur a un peu trempé, mais il est actuellement chez un mécanicien pour rinçage et réparation.
Rien de catastrophique donc.

Prochaine étape : dégréer les voiles, sortir le bateau et le désarmer.

mardi 16 décembre 2008

MATHURIN A BOUGE


Vendredi 12 Décembre 2008, seule belle journée de la semaine, sinon du mois, Daniel, Gérard et moi même, décidons d'amener Mathurin à Gujan-Mestras pour prendre nos quartiers d'hiver et procéder à un carénage sérieux.


Soleil, petite brise dans le nez, bref, une jolie balade au moteur.


Mes deux équipiers, très occupés par leur sieste n'ont qu'un mot à l'arrivée : "Déjà !!!!"


Mathurin est amarré devant la cabane de Richard et nous repartons à Andernos.



Dimanche matin, Chantal de la Voilerie du Bassin appelle jean-Paul pour lui signaler un petit souci :


Mathurin, sans doute impatient de se faire gratter le ventre, a décidé de prendre les devants et de commencer tout seul.


Le temps d'enfiler un pantalon et la suite en images :




MATHURIN FAIT DES SIENNES

dimanche 23 novembre 2008

THALASSA


LE BASSIN UN DIMANCHE MATIN DE JUILLET


Vendredi dernier, l'émission "THALASSA" était consacrée au Bassin d'Arcachon.


L'un des reportages prévus n'a pas été diffusé, mais un extrait a été mis en ligne sur :








http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/423842/mil/3657945.htmlmil/3657945.html


Suite à cette information transmise, quelques Petits Loups se sont manifesté.


Avec l'accord des auteurs, je vous les livre sans fioritures.




Bravo c'est ce que j'attendais de voir et d'entendre, mais dans le feu de l'action je ne me suis pas aperçu que le sujet était déprogrammé.
DANYO



Et on n'a pas tout vu ! Tu as lu le papier dans SO ?
Concours de circonstance, pression des pro ou des politique ?
Va savoir ?
A+
J-L

Peut-être pour le blog, quoique.... même en regardant calmement au coin du feu... cette globalisation agace, il faudrait que les dénonciateurs fervents se calment et relativisent un peu : la plupart des bateaux ne sort que de jour ce qui limite les grosses commissions d'autant que moins d'un bateau sur 20 possède le confort d'une cuvette avec rejet à la mer et ces bateaux ne sortent guère qu'une fois et demi par an .... Quant aux pollutions sérieuses, elles viennent dans le Bassin par les eaux pluviales, donc du réseau de voirie urbaine autant que des bateaux. Vive la voile, vive l'aviron. Seulement personne ne veut apprendre quoi que ce soit dans ce domaine...


le cahioc


Cela me semble judicieux de ne pas avoir passé ce nième reportage sur le bassin et je comprends très bien la réaction de nos amis ostréiculteurs.
En plus, la veille d’élection locale ce n’était pas forcément bien venu.
Que va nous apporter ce reportage quand nous pourrons le voir ? Les pollueurs sont toujours les autres ! C’est certainement plus facile de dénoncer les eaux pluviales ou le wharf de la Salie que la plaisance motonautique qui représente une vraie manne pour l’économie locale
(1 salarié pour 10 bateaux ?).
Je propose que par salubrité public, nous interdissions aux touristes de faire pipi dans l’eau lors des baignades. Cette fonction serait réservée aux seuls et uniques utilisateurs de voiles avirons.
Lady cachalot
http://lady.cachalot.over-blog.fr/


Argument recevable mais, de l'avis d'un modeste "voileux", un peu juste.
Les industries polluantes sont nombreuses, emploient beaucoup de monde, ce n'est pour autant qu'il faille les laisser détruire notre planète ...
Quand aux plaisanciers, outre la pollution par hydrocarbures, il a celle du bruit .... lequel ne fait plaisir qu'aux émetteurs.
Et les eaux pluviales, c'est un fait, à telle enseigne, que depuis que les champs sont moins inondés de nitrates, il y a moins de lige.
Alors, qui a raison et qui a tort ? Entre les deux il y a des consensus possibles mais surtout des solutions techniques.
Et si les amateurs de voiles avirons pissent dans l'eau, vous aussi, je suppose, sans oublier le poissons qui y baise.
Les "utilisateurs de voiles avirons" sont à l'écoute de votre solution "anti-pipi".
Grandmât.


Bon, la journée est pluvieuse et mon message ne volait pas beaucoup plus haut que les cumulonimbus !
Moi la solution que j’aimerai trouver, c’est le moyen d’utiliser des anti-Fuling efficaces sans trop d’impact sur la nature. C’est la principale pollution que je cause avec mon drascombe.
Quelqu’un aurait-il une idée (autre que de ne rien mettre et gratter régulièrement) ?
Quant au pipi, je conseil de revoir la cassette de Water world qui traite en début de film ce sujet avec brio !
LADY CACHALOT

Ayant suivi l'affaire depuis le début (émission,sud-ouest, e/mails,tél Jean Paul) tout à fait d'accord avec les différentes remarques et prises de position. Go pour le blog

Francis

Je ne suis pas contre la parution de nos intéressantes conversations sur le blog mais ce n’était que galéjades d’un dimanche de Novembre pluvieux !
Amitiés
Eric


Heureusement que je ne regarde pas souvent la télé


Heureusement que je n'ai regardé Thalassa qu'une seule fois cette année


Heureusement que le reportage n'a pas été diffusé


Heureusement que la vidéo ne présentait que 2,30 minutes d'un reportage qui en dure près de 10


Heureusement qu'il y avait des élections ce Week-end


Heureusement que j'ai vu "Waterworld"


Heureusement que j'ai lu "Le printemps silencieux"


Heureusement que je fais de la voile et non pas du motocrotte


Heureusement que j'ai de l'herbe naturelle en guise de pelouse


Heureusement que les moteurs du bateau et de la tondeuse tombent en panne assez souvent


Bon, j'hésite : je me mets au vélo ou à la marche ?


Mais où installer des WC chimiques dans ce cas ?

ET LUI, IL A LE DROIT ???


Allez, c'est décidé, ce sera un voile-aviron puisque j'ai arrêté la bière

Et la semaine prochaine, promis-juré, je regarderai NCIS sur la 6


SHIVA



Lire aussi l'article de Grandmât





Lieu commun

Thalassa,
Cher Georges, 
Pour une fois, vous vous êtes trompé. Je ne conteste pas vos images toujours aussi belles mais vous auriez pu éviter de tomber dans le cliché. Les cabanes, le Banc, Barterotte (à chaque fois qu'il y a un sujet sur le Bassin, il y a Barterotte), le Pila. Quand à monter jusqu'au Verdon, ça donne vraiment le sentiment de vouloir se débarrasser du sujet.  
L'impasse sur la pollution, on a rien raté, pas de scoop, plutôt des lieux communs : le bateau à moteur, les peintures et les hydro-carbures.
Un beau sujet sur les voiles avirons du Bassin et sur ceux qui la défende, la cultive et la met en avant, ça aurait eu de l'intérêt. Voir les Amis de Voiles d'Antan construire leur bac, Michel, restaurer une pinasse, Shiva bichonnant Mathurin, voilà des images jamais vues à la télévision !
Décidément, ces parisiens d'origine bretonne ont oublié ce qu'est la Province. Et si ce n'était pas si mal ??? 

samedi 11 octobre 2008

POUR DEVENIR UN VRAI MATHURIN

 Je suis assez désolé de constater que nos petits loups éprouvent des difficultés trop rebutantes pour s'exprimer sur le blog de l'association. Pourtant, je pensais que Cargue-Info pourrait un peu remplacer la cabane qui nous manque tant. N'ayons pas de regrets, l'automne ne sera pas toujours aussi doux et les cabanes du port d'Andernos sont d'un confort sommaire, alors que nous pouvons bloguer au chaud.
Adolescent, j'ai eu la chance de voir un 6,50 m S.I. remonter au près le chenal des pêcheries, à l'endroit même où se trouve aujourd'hui le port d'Arcachon. Ce bateau était mené par un magicien qui le conduisait d'une main sûre, sans le moindre bruit.  Les bords étaient forcément très courts et il virait au dernier instant comme une mouette qui vient frôler l'eau du bassin. C'était très beau et c'est ainsi que j'ai attrapé le microbe de la voile à treize ans.  Aujourd'hui, aimant toujours qu'un bateau soit bien mené et heureux comme un cheval monté avec finesse, je suis trop souvent malade de voir Mathurin bridé par des voiles trop bordées, dérivant comme un désespéré et gîtant à contre à cause de petits loups qui oublient de changer de bord, pour tout dire malheureux lui-aussi. De plus, même de loin, c'est très vilain.
Je ne peux ni ne veux, me défaire des réflexes acquis dans une vie antérieure de régatier où je jouais dans la cour des grands, aussi j'essaie encore de transmettre quelque savoir-faire aux petits loups qui ont envie d'apprendre. Ce faisant, je me rends parfaitement compte que cet apprentissage primaire est réducteur car il faudrait aussi donner des clés pour comprendre les éléments essentiels sur lesquels se fonde l'intelligence du vent et de la voile. 
Le Bassin est un fabuleux plan d'eau... pédagogique, alors si tu veux faire des progrès profite de l'aubaine et embarque le plus souvent possible. J'aimerais que tu aides Mathurin à trotter avec entrain, à quelque poste que tu sois. Cela peut t'étonner, mais ce n'est pas tellement le barreur qui fait avancer le bateau. Les voiles et en particulier le foc, que nous avions baptisé "le tracteur", sont les "moteurs" et il est indispensable que les équipiers, qui en tiennent les commandes, règlent correctement les voiles. (Tu vois ici une G.V. qui "tirerait" bien mieux si elle était un peu plus bordée).
 Tu possèdes déjà le manuel "Mathurin mode d'emploi" que Shiva a constitué pour t'accueillir à bord en te donnant un maximum d'informations et notamment le vocabulaire. C'est un manuel, une aide précieuse dans un apprentissage qui passe forcément par les travaux pratiques à bord avec les mathurins qui sont prêts à t'aider. Pour les noeuds, c'est plus commode, mais pour le réglage des voiles, c'est impératif.  Alors, je te propose de m'envoyer tes questions par E.mail et je m'efforcerai d'y répondre ici. C'est bien à bord que tu progresseras pratiquement, mais ce sera d'autant plus vite que tes idées seront plus claires.
A bientôt donc, le cahioc.

vendredi 26 septembre 2008

mercredi 24 septembre 2008

FESTIVOILES 2008 (par Jean-Loup)

Claouey les 29 et 30 Août


Quel plaisir de retrouver Mathurin et les copains pour passer quelques bords sous un petit vent bien agréable.
Régal des yeux à regarder les pinasses évoluer sans problèmes et une belle flotte de canots mixtes dont un avait adopté un geenaker qui, au portant provoquait de belles moustaches - nous devrions essayer sur Mathurin, en plus d'une voile d'étai. A ne faire que par petite brise juste pour le fun.
Il est bien dommage que nos amis de l'association n'aient pas été là, car Mathurin avait toujours fière allure parmi tous ces navires.
Car quoi, moi, qui ne peux plus naviguer autant que je le voudrais, j'envie tous ceux qui ont la possibilité de le faire dès que notre Président le propose, car pendant ce temps, je travaille.
Oui, j'envie ceux qui naviguent et je plains ceux qui trouvent un bon prétexte pour ne pas y aller. Cela me fait penser à une journaliste parisienne que j'ai trimbalée pour une dégustation de grand cru et qui s'étonnait d'une promotion de cuisse de dinde à 1€50. Elle fit remarquer la pâleur de la chair et affirma que ce devait être de l'élevage intensif. Peut être, mais cela permet à ceux qui ont peu de moyens de manger de la viande avec leurs moyens...
Alors quel rapport avec la navigation, peut être aucun, sauf qu'à force de péter dans la soie, on s'y habitue et on oublie ces bonheurs simples de partager ces instants denses que sont une belle navigation avec des copains, faire avancer notre bateau et attirer encore et toujours le regard des gens sur ce que nous avons reconstruit ensemble.

Bon vent.

JEAN-LOUP

mercredi 10 septembre 2008

UNE QUESTION

Mais qu'a donc fait Mathurin depuis le 4 Août ???

jeudi 7 août 2008

LA SABLEYRE

Lundi 4 Août, à l’invitation de l’association des 590, nous prenons la direction de la Sableyre, un banc de sable situé devant le domaine de Certes. Un endroit encore peu fréquenté, comparé au banc d’Arguin ou à l’Ile aux Oiseaux.





Nous sommes 7 à bord, et le départ est fixé à 10 heures. Le temps est frais, le vent soutenu à l’Ouest. Jean Loup à la barre, les autres à la manœuvre. Devant la jetée, nous venons au près pour hisser la grand voile, le foc, puis la misaine. Soudain, en pleine manœuvre, Mathurin semble s’arrêter. Un problème de moteur ? Impossible, depuis que Jean-Jacques nous a prêté le 10 CV «Suzuki», nous ne connaissons plus ce genre de choses. Ce doit être le courant, nous tournons au ralenti et le vent est de face. Un coup d’accélérateur, et Jean-Loup nous signale que le moteur est penché : il s’est déplacé sur la chaise.



Un coup d’œil par dessus le tableau arrière nous laisse apercevoir un flotteur engagé dans le safran. La gaffe n’y peut rien. Daniel, dûment amarré plonge et coupe le bout. Le flotteur est remonté à bord, mais Mathurin n’avance toujours pas. C’est plus grave. Un bout traîne toujours sur l’arrière. A tous les coups, nous remorquons un corps-mort entier. Un autre coup de couteau nous libère, et Mathurin s’envole. La journée commence bien. Le moteur fait un angle bizarre, mais sans la clé du cadenas antivol, nous ne pouvons rien faire pour le moment. Surtout, ne pas forcer, il risquerait de tomber à l’eau.

On décide de continuer comme ça, sans forcer.
Après l’embranchement du chenal de Taussat, nous prenons le chenal du Courant. Le nouveau balisage (des cardinales à la place des latérales) est un peu déroutant.



Un peu trop à droite du chenal, nous entendons le safran gratter le sable (j'avais oublié qu'il fallait serrer à gauche). Tout le monde à bâbord avant, pour faire giter, et nous regagnons des fonds plus propres à naviguer. A quelques mètres de nous Gilbert doit remonter la dérive de son Blue-Jinn. Lui aussi a touché.
Chenal de Teychan plein vent arrière pour entrer dans le chenal de la Sableyre. Je me souviens d’une arrivée identique l’an passé, et se planter au vent arrière n’est pas ce qu’il y a de mieux pour affaler la grand-voile et la misaine. La place pour faire demi-tour est très limitée et les fonds incertains. Je décide d’affaler au près et nous continuons sous foc seul, à peine suffisant pour étaler le courant descendant. Ah, si nous avions une voile d’étai !

Chantal fait trempette jusqu'à la taille pour nous indiquer la hauteur d’eau. Un grand coup d’accélérateur pour « beacher sur la plage » et Mathurin s’échoue, proprement cette fois.
Quelques minutes d’attente, et nous pouvons débarquer avec de l’eau jusqu’aux genoux.

Nos amis des 590 nous attendent (non, ils ont déjà commencé) pour l’apéro.

Retour à Mathurin pour le pique-nique, puis visites des autres bateaux, baignade un peu fraîche pour certains. Un grand coup de pied dans l’embase du moteur le remet d’aplomb. Jean-Loup entame une petite toilette des œuvres vives. Peu de « craquoys » depuis le dernier carénage, mais pas mal d’herbes.

« Craquoy » : nom gascon du balane, coquillage en forme de chapeau chinois. Plus généralement, le terme de « craquoy » se rapporte à tout coquillage se fixant sur des pontons ou des objets flottants. »
(Dictionnaire du Bassin d’Arcachon : O de MARLIAVE – Ed. Sud Ouest)

Bon on s’égare, la marée monte et Mathurin flotte. Il est temps de repartir.
Tous les 590 sont déjà en route, il ne reste que Gilbert et nous.

Mathurin évite sur son ancre, on en profite pour hisser, puis le mouillage relevé, en route au près. Tout de suite, le courant se met de la partie, et c’est une grande partie de bords carrés qui se déroule dans le chenal étroit. Un peu d’aide de Monsieur Suzuki nous permet de regagner le chenal du Courant, travers au vent, puis le chenal d’Andernos au grand largue. Il est près de 20 heures lorsque nous regagnons notre port d’attache.


Mardi 5 Août, nous décidons de coucher le grand-mât pour refixer la frette de haubans qui est descendue de quelques centimètres. Dans la foulée, nous gréons une poulie de drisse pour la voile d'étai qui nous a manqué la veille (à suivre).
LIEN VERS :

BALANE ou CRAQUOY:
http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=86

ASSOCIATION DES 590 :
http://pagesperso-orange.fr/association590/

L'ALBUM PHOTO DE CETTE JOURNEE :

http://picasaweb.google.fr/carguephot/LASABLEYREAOUT2008?authkey=xGy_jDZRMkg

Photos: Jean-Paul AIGROT - Jean-Jacques CARAYON

MOTEUR...RE...RE...SUITE et FIN ???


Signe encourageant : la tondeuse a bien voulu démarrer l’autre jour, et ma pelouse digne d’un stade de foot
Pour l’instant, c’est moi qui ai gagné et c’est le moteur qui a perdu.
Non, je ne lui en veux pas, il a fait ce qu’il a pu, mais il y avait une incompatibilité d’humeur entre nous deux.
Grâce à Jean-Jacques il a été vite remplacé par un nouvel ami aux yeux bridés : Monsieur SUZUKI. (Soyons respectueux envers la mécanique, elle pourrait se venger.)
Ce prêt qui comble notre attente et nous permet d’envisager quelques sorties en sachant que l’on pourra rentrer au port sans devoir faire du racolage auprès de plaisanciers serviables mais à l’humeur parfois aléatoire.
Nous y gagnons en sécurité, sérénité et tranquillité d’esprit.
Bref, je ne m’en lasse pas et tirer sur la poignée de démarrage procure une satisfaction que je ne soupçonnais pas.
Un énorme merci, donc, à notre ami Jean-Jacques.

mardi 22 juillet 2008

MOTEUR.....RE-SUITE

Le petit moteur de 4 CV fonctionne de temps en temps. Il est quand même un peu faiblard dès qu’il y a du vent ou du courant, ou les deux à la fois, dans le nez. Et puis, il a deux petits défauts : il démarre quand il veut !!!! Et il s’arrête quand il veut. Le problème, c’est que lui et moi, sommes rarement en concordance. Il faut, je pense, changer l’un des paramètres : lui ou moi ???

A SUIVRE.....

Dernière sortie : Lundi 21 Juillet. Tout va bien, le moteur démarre, nous sortons du port, et une fois dans le chenal, nous hissons les voiles. Jusque là, tout est OK.
Quelques photos des cabanes tchanquées pour faire plaisir à Delphine, et en route pour le banc de sable devant La Vigne où nous comptons casser la croûte et ramasser des palourdes. Nous passons par le Courbey. Un arrêté préfectoral interdit d’y mouiller. Un banc de vase quelque peu traitre nous impose un échouement(donc, échouage involontaire !!!) et donc conforme à la réglementation.

Après un déjeuner très très oblique, la marée remonte à la grande satisfaction de Delphine. Nous repartons (le vent a forci) sous grand-voile à un ris et foc. La misaine reste ferlée sur sa bôme.
Nous sortons du Courbey. Des parc à huîtres à gauche, des parc à huîtres à droite, un banc de sable droit devant, un autre un peu à gauche de l'avant, et des bateaux partout. Il faut virer. Refus attendu sous cette configuration. Un petit coup de moteur pour aider. Veut pas.
Je savais bien.
Virement lof pour lof dans cet endroit diablement encombré, mais ça passe tout juste, et on enfile le Courbey dans l’autre sens, au portant cette fois.

Retour sympa au portant, Mathurin avance comme une bête. Nous allons vite, très vite, si vite que nous arrivons devant Andernos avant la marée.
Un petit coup de moteur pour éviter quelques bords un peu justes dans le chenal. Veut pas !!! Et paf : un banc d’huîtres !!! Deuxième échouage de la journée. Céline a fait beaucoup de progrès dans ce domaine, à chaque fois nous sommes au près, et il est très facile d’affaler la toile.
Bon, faut quand même rentrer.
Nouvelle tentative avec la mécanique. Rien à faire.
Claire prend le problème à bras le corps et nous voici bientôt en remorque d’un aimable plaisancier qui nous tracte jusqu’à l’entrée du port ostréicole. Il nous largue là, tout d’un coup, sans prévenir.
Le moteur, toujours aux abonnés absents.
Nous arrivons péniblement au ponton d’accueil, à la godille, et en utilisant l’aviron en guise de perche.
Le vent reste de face et ne faiblit pas.
Claire, décidément très douée pour le racoll...pardon, le dépannage, fait des merveilles et un pécheur est vite pris dans ses filets. Il nous remorque jusqu’à notre place.
On débarque tout le matériel, on range, on nettoie, un petit coup de moteur pour voir et, rien....

A SUIVRE.....

Ce matin, un petit coup sur la ficelle et le moteur démarre.
Dommage, il n’y a pas de sortie prévue aujourd’hui. Même pas l’occasion de tenter un retour vent dans le nez...........
Et puis il faut que je m'occupe de la pelouse.... si la tondeuse veut bien démarrer ???
(PHOTOS : Céline CALTAGIRONE)

mercredi 9 juillet 2008

POURQUOI CARGUEFOND ?




Sortons un peu du cambouis pour cette fois.

Certains d’entre vous, les petits nouveaux, qui n’ont pas eu la chance de lire le bulletin N° 3, se demandent pourquoi notre adresse mail s’appelle « carguefond » ?

Lors de la création de l’Association « LOUP BLEU », nous avons décidé de pouvoir communiquer entre nous via Internet.

Il nous fallait donc trouver un nom représentatif de nos activités, ayant une référence locale et un caractère maritime, enfin, assez original pour ne pas être noyé dans une masse où personne ne pourrait se retrouver.
Une simple recherche sur le Net et Loup Bleu apparaît 158 000 mille fois, Carguefond 0... !!!
Dès lors, il n’y avait plus à hésiter, d’autant que Cargue-fond est le nom d’un banc de sable/vase, au point de rencontre du chenal de Comprian et du chenal du Teich, près de l’embouchure de la Leyre, dans le sud-est du Bassin d’Arcachon.
Nous pouvons supposer qu’il s’agissait là, d’une zone où l’on aurait pu pratiquer cette manœuvre avant de pénétrer ans le Delta, à une époque où la voile au travail était encore à l’honneur. Certains bacs à voiles allaient charger du fret dans un des ports du fond du Bassin (Biganos, Les Tuiles...).
Cette manœuvre consistant à effacer la voile à l’aide d’un cordage, une cargue, se pratiquait couramment sur les gabarres de Gironde avant de prendre un mouillage ou de venir à quai.

Dans la marine classique, les voiles étaient munies de plusieurs cargues aux noms différents suivant leur position : cargue, cargue fond, cargue point ou cargue bouline. Ces cargues permettaient de réduire considérablement la surface de la voile, et donc la prise au vent.
(Ne pas confondre avec la prise de ris, qui permet de continuer de naviguer).

Cette opération s’exécute encore actuellement sur les petits canots voile/aviron, gréés d’une voile à bordure libre, afin de réduire rapidement la voilure pour prendre un mouillage, et ainsi dégager la vue du barreur et arrêter le bateau. Instantanément largable, elle permet de repartir immédiatement sous voile si le besoin s’en fait sentir.

« Cargue-info » n’existe pas dans le vocabulaire marin, mais il fallait bien trouver quelque chose pour le Blog. « Cargue-phot » est le nom de mon site photo.

Sources :
Chasse Marée,
Ports et Gabarres de Gironde,
Construction des modèles réduits de bateaux,
SHOM-Navicarte
Glossaire Marine C Borzeix


Et tant qu’on y est : pourquoi « Loup Bleu » et « Mathurin » ?
Notre bateau fait partie d’une série (plus d’une centaine d’exemplaires) appelée LOUP DE MER.
Quand nous l’avons récupéré, il était bleu.
N’étant pas des originaux, nous avons appelé l’association « Loup Bleu ».

A l’origine, et pour rester dans l’originalité, il portait officiellement le nom de « Loup de Mer ». Vraiment très original là aussi.
Débaptiser un bateau porterait malheur si l’on ne respecte pas un rite complexe dont je ne me souviens plus très bien : il s’agirait de passer plusieurs fois sur son mouillage ou quelque chose comme ça.
Nous l’avons donc prénommé « Mathurin » pour éviter des tracasseries ésotériques et administratives (c’est la même chose, semble-t-il !!!)

Mathurin est le surnom des anciens matelots de la marine à voile. (Voir texte suivant) :

« Il mit donc le nable au dallot de son gosier, et, plein de verve, continua par une autre villanelle érotique qu’on ne pourrait ouïr sans que la pudeur s’effarouchât, à moins d’être cabillot ou mathurin. Un mathurin, c’est un matelot, le véritable matelot, qui est né matelot, qui vit et bourlingue matelot et qui mourra matelot.... »

Extrait de :
LES BALEINERS, VOYAGE AUX TERRES ANTIPODES
Journal du docteur MAYNARD
Publié par Alexandre DUMAS
Paris
Michel LEVY frères, libraires-éditeurs
1861

jeudi 3 juillet 2008

MOTEUR, QUI A DIT MOTEUR ? : SUITE ET PAS FIN

Aujourd'hui, Jeudi 3 Juillet, nous partons chercher le bateau de Gilbert avec Mathurin.
Fort heureusement, prudents et échaudés comme nous le sommes devenus, un petit essai dans le port avant de partir nous a semblé tout à fait sage.
Bien nous en a pris !!!
A peine le temps de faire demi-tour et paf, le moteur s'arrête. La pissette de refroidissement ne coule plus. Pourtant, nous l'avions débouchée soigneusement.
Retour en pagayant avec l’aviron, le vent nous étant pour une fois favorable.
Faire de la mécanique au dessus de l'eau, pas question.
Le moteur va retourner chez son propriétaire dès demain, et nous, on va tranquillement bronzer sur une plage pas encore trop saturée.
Bon, y-en-a marre, c'est quand même le 4ème moteur en 15 jours.
Comme le dit notre ami Eric : VIVE LE VOILE-AVIRON !!!!!!!
En attendant, toutes les sorties prévue risquent d'être annulées, je n'ai pas envie de flinguer encore un moteur.

PS : J'ai demandé un devis pour un moteur neuf.

Pas de photo de Mathurin cette fois-ci, mon appareil n'est toujours pas sec. Peut-être qu'en le passant au micro-onde ????? Non, je plaisante.

MATHURIN DU BASSIN



Un Dimanche après-midi avec des amis du Club de Voile de PAUILLAC




Récit en images par Sylvie MANGANAUX

mercredi 2 juillet 2008

MOTEUR, QUI A DIT MOTEUR ?

MATHURIN, ainsi que le définit le paragraphe 14 article 110-1-02 de la DIVISION 240 est un voilier.

« Navires à voiles : sont considérés comme voiliers les navires dont la propulsion principale est vélique, à condition que As>0,07(m LDC)2/3
m LDC étant la masse du navire en condition de charge, exprimée en kilogrammes, et As, exprimée en mètres carrés, étant la surface de voilure projetée, calculée comme la somme des surfaces projetées en profil de toutes les voiles qui peuvent être établies lorsque le navire navigue au près, sur les bômes, cornes, bout-dehors, queues de malet ou autres espars, et de la surface du ou des triangles avant, jusqu’à l’étai le plus avancé, fixé de manière permanente pendant le fonctionnement du bateau au mât portant les voiles établies, sans recouvrement, en supposant que les drailles et les chutes sont des lignes droites. La surface du triangle avant de chaque mât doit être celle donnée par IJ/2, où I et J sont les mesurages entre la face avant du mât, l’extrémité arrière de l’étai et la ligne de livet au droit du mât. La surface des espars n’est pas incluse dans le calcul de la surface de voilure projetée, à l’exception des mâts-ailes »


Ayant passé tout l’hiver à CASSY, « Mathurin » doit regagner son port d’attache le 19 Avril.
Evidemment, quelques minutes après le départ, le moteur se met en sécurité et le bateau n’avance plus. Retour au port en remorque d’un aimable plaisancier.
Dimanche 20 Avril, sa copine « Bernic » le prend en remorque et l’amène gentiment au port du Bétey.
Le 22, Pierre emporte le moteur chez lui pour réparation : une came de l’accélérateur cassée. Réparation effectuée pour le 9 Mai.
Le 11, je ramène « Mathurin » au port ostréicole, non sans avoir enroulé un orin autour de l’hélice en partant. Je parviens à le dégager avec la gaffe.
Les 15 et 16 Mai sont consacrés au remâtage après travaux de lasure et divers autres petites choses.
Samedi 7 Juin, Trophée du Mimbeau, avec la réussite que l’on connaît. Les craquoys sont à la fête, et « Mathurin » se traîne lamentablement. Il faut donc caréner en urgence.
Nos finances nous amènent à échouer « Mathurin » sur la plage pour gratter.


Le premier emplacement choisi se révèle impraticable pour cause de vase molle et très profonde. En voulant aller au bateau à marée basse, je m’enfonce à mi-cuisse. Il faut le déplacer, chose faite à la marée haute suivante, grâce à Gilbert et son annexe. En deux marées, le carénage devrait être expédié.
Bâbord terminé, nous déplaçons le maximum de poids pour continuer sur Tribord le lendemain.
Le lendemain matin, le bateau est toujours échoué du mauvais coté. Je suspends un bidon de 25 litres, rempli d’eau, à un hauban, et enfin « Mathurin » s’échoue correctement. Daniel, impatient, termine le carénage de nuit, vers 23 heures.


Nous sommes Jeudi, et nous devons être prêts pour le Samedi matin. Le soir j’essaie de démarrer pour regagner le port, Impossible, le moteur refuse. Trois heures d’efforts ne servent à rien (entre temps, mon sac tombe au fond du bateau, avec mon appareil photo ; évidemment, il y a de l’eau !!!!). Je décide de tenter le lendemain matin.
Lever à 5 heures, et nouvel essai : aucun résultat.
Une fois de plus, Gilbert vient à notre secours depuis Cassy, cette fois avec son bateau : le « BLUE JEAN » « Ma Anna II ». Il prend « Mathurin » à couple et l’on rentre dans le port.
Transfert des moteurs : celui de « Mathurin » dans le coffre de ma voiture, celui de Gilbert sur « Mathurin ».
Samedi matin, nous voilà en route pour « Belle Plaisance », peu de vent, le moteur tourne gentiment et le soir, nous rentrons à Arcachon pour le diner des équipages.
Dimanche matin, nous avons rendez-vous sur la plage des Américains au Cap-Ferret. Tout le monde est là, et le moteur refuse tout service. Gérard s’y met, rien. Le temps passe, et finalement nous embarquons à bord de « Bernic » pour rejoindre le lieu de pique-nique.
Retour à Arcachon vers 17 heures. Le moteur ne veut toujours pas démarrer. « Bernic » nous remorque pour sortir du port, nous y laissons un chaumard. Le retour à la voile avec Claire et Thierry, s’effectue par vent assez fort, mais sans soucis. Devant le Bétey, Claire fait du charme à un gentil plaisancier qui nous remorque jusqu’au port ostréicole. Il nous laisse au ponton d’accueil et « Bernic », après avoir terminé sa dégustation d’huîtres, prend la relève. La pinasse n’a plus de ralenti, et c’est avec des à-coups violents que « Mathurin » regagne sa place.
Lundi matin : démontage du moteur : direction Lanton, chez Gilbert.
Lundi soir, un copain vient avec son moteur pour que notre ami puisse regagner sa place à Cassy.
Mardi : mécanique : on démonte le moteur de Mathurin, il y a de l’eau dans le circuit d’essence. On purge, on nettoie, on remonte, et ça marche.
Mercredi : mécanique : on démonte le moteur de Gilbert, il y a de l’eau dans le circuit d’essence. On purge, on nettoie, on remonte, et ça marche.
Jeudi : Le moteur de Gilbert ne veut plus démarrer. On démonte, on purge, on nettoie, on remonte Toujours rien. A ce jour, il en est toujours là !!!!!!!!
Vendredi : Le moteur de « Mathurin » ne veut plus démarrer. on démonte On purge, on nettoie, on remonte Toujours rien. A ce jour, il en est toujours là !!!!!!!!
Samedi : recherche d’un moteur pour la sortie du Club de Voile de Pauillac prévue le Dimanche midi.
Jean Paul en trouve un chez Bernard C.
Gérard B. nous prête le sien pour quelques temps. ;
Celui de Gérard, le plus léger (4 CV) veut bien démarrer après quelques longues années de repos dans son garage.
Il est tard, nous n’avons plus le courage d’essayer l’autre.
Va pour le 4 CV.
Dimanche midi, les copains de Pauillac sont au rendez-vous. Nous mettons le moteur en place, il démarre, puis s’arrête. Le vent est de face, nous hissons la toile, évitons doucement et quittons le port sous voile. Instant magique.
En route pour l’Ile aux Oiseaux, où nous devons retrouver l’Océanis « Mysis » avec le reste de l’équipe. Un bon carénage, une bonne brise, des équipiers aguerris, et « Mathurin » est heureux.



Foule devant l’ile, essai du moteur : rien à faire. Aller tirer des bords dans ce tas de bateaux, dans ce chenal étroit, c’est du suicide. Demi-tour.
« Mysis s’approche, une petite caresse sans conséquence sur le flanc de « Mathurin », un petit bout de route de conserve, et il est temps de rentrer. « Mysis » vers Arcachon, nous vers Andernos.
Quelques chauds instants à tirer des bords dans le chenal d’Andernos, un petit échouage devant la digue, et l’on se présente pour entrer. Le moteur refuse toujours tout service. Un essai à la godille, on recule, face au vent et au courant. Un bateau à moteur sort. On lui barre le passage, il nous prend en remorque presqu’à contrecœur et nous laisse au premier ponton.
On va retenter à la godille, il ne reste que quelques mètres à parcourir.
L’un des équipiers tente à tout hasard de démarrer, et miracle, le moteur se met en route. Une histoire de robinet d’arrivée d’essence : il faut connaître.
L’après-midi se termine à la terrasse d’un café, devant des glaces.
Lundi matin, ne voulant pas laisser Gilbert dans la mouise, je décide de lui prêter le petit moteur.
Il l’embarque et va le monter sur son bateau.
Vers 15 heures, nous installons l’autre moteur sur « Mathurin ». Il fonctionne correctement, sauf la pissette de refroidissement encrassée. Un bout de fil de cuivre vient à bout du problème.
Tout marche comme sur des roulettes.
Mardi midi : un coup de téléphone de Gilbert : on lui a volé son bateau et le.... moteur pendant la nuit.

A SUIVRE

jeudi 26 juin 2008

BELLE PLAISANCE


(AQUARELLE : Bertrand WARION)


Pas le temps de faire des commentaires.
Il faut avant tout régler les problêmes de moteur.
Voici donc une liste de liens pour voir des photos de la manifestation :







    (PANORAMIQUE : Franck ALBERT)


mercredi 11 juin 2008

TROPHEE DU MIMBEAU (par Céline)


Quant à moi, je retiendrai le plaisir de vous avoir retrouvés lors de cette régate et d'avoir pu profiter du beau spectacle que tous ces voiliers traditionnels nous ont offert - Mathurin est un excellent bateau qui navigue bien et qui de plus possède une très belle ligne. Même après avoir régaté sur des bateaux de course comme le class 8 ou le 747OD, j'apprécie toujours ce voilier et les personnes qui s'en occupent.
J'ai retrouvé l'ambiance conviviale que je connaissais.


Céline

TROPHEE DU MIMBEAU (par Jean-Paul)

Depuis des siècles les bateaux se réunissent pour se mesurer dans des courses, c'est une tradition festive à laquelle il est difficile de ne pas sacrifier. Les marins à la pêche ont été pendant longtemps de fanatiques compétiteurs, qui couraient pour le plaisir et... quelques jolis lots en espèces sonnantes et trébuchantes. Les pinasseyres perpétuent aujourd'hui cette tradition. Au XIX°, les gentlemen, d'abord canotiers en rivière, puis yachtmen en mer et, plus tard plaisanciers, ont armé des embarcations spécialement construites pour la régate : les yachts (d'un mot hollandais que les purs prononcent encore yak et non yote). Ce vocable désigne aujourd'hui des unités d'exception à ne pas confondre avec les quatre-quatre des mers et autres vedettes aux hublots en bouches de star. Pen Duick est un yacht. Ses frères qui régatent sur différentes mers sont des bateaux de légende qu'il faut avoir vu naviguer au moins une fois dans sa vie pour faire définitivement la différence entre un beau bateau et un véhicule nautique dont le prix seul est remarquable.
Revenons vite à notre Bassin, qui est un des berceaux du yachting français, aujourd'hui démocratisé et régi par la Fédération Française de Voile avec ses écoles mais aussi la voile olympique et la course au large. Les Cahiers du Bassin, qu'édite l'association Voiles d'Antan du Bassin d'Arcachon a retracé cette histoire dont le petit cahioc fut un acteur entre 1955 et 1968. C'est à cet ancien régatier que Bernard a confié la barre de Mathurin pour cette régate où la Flotte 10 était notre seul réel concurrent. Hélas, trois fois hélas, trop sûrs de nous, nous n'avons pas marqué le 10. Le jury était d'une discrétion telle que nous n'avons pas vu ses signaux et pris un départ lamentable que la prudence seule ne pouvait justifier bien qu'il y eut, en effet de beaux yachts sur la ligne de départ.


Mathurin aurait dû remonter son lièvre sans aucun mal, car le 10 navigue sans ses flèches, perdant ainsi 4 m2 en tête de mâts. La brise était tout à fait maniable mais Mathurin avait les œuvres vives si sales que le vieux a pu dire qu'il avait l'impression de tirer des sacs d'huîtres. Les haubans détendus attestent d'ailleurs des efforts de percheron de notre pauvre Mathurin. Nous avons manqué au devoir numéro un du régatier : même les Skipjacks ne draguent pas les jours de régate. C'est tout l'équipage qui fait avancer un voilier, pas seulement le barreur, même chevronné.
La nuit suivante ce pauvre barreur a fait des cauchemars : ses concurrents heureux le narguaient et, au lieu de le consoler, ses équipières d'antan sont venues lui demander s'il avait vraiment oublié qu'il les faisait poncer jusqu'à ce que le derrière de son dériveur soit aussi doux que de la peau d'une jeune fille.
Reste donc à se retrouver bientôt pour faire une propreté à notre ancien canot militaire élevé au rang de yacht par notre travail intelligent*. Avant le rassemblement de la Belle Plaisance nous devons réaliser ce carénage, car un yacht se doit de naviguer le derrière propre pour que la régate soit bien une activité plaisante et élégante.


Le cahioc.


* Voir le site de Voile d'Antan, celui de VB et le manuel de Mathurin.

TROPHEE DU MIMBEAU (par Bernard)

ON A PERDU !!!

A 10h, Claudine manque à l’appel. : Panne d’oreiller !!!

Nous ne sommes donc que deux à bord de MATHURIN (Jean-Paul et moi) au départ d’Andernos. Ce n’est pas trop grave, le vent est léger, portant, la marée descend et nous avons le courant assez fort avec nous.


Les piquets défilent à toute allure. Tiens, le nouveau balisage se met en place petit à petit. Faudra faire gaffe au début, les repères ne sont plus les mêmes, des balises latérales sont remplacées par des cardinales...
Au loin, le Drascombe d’Eric, puis un Bac à Voiles, Le 10, un Monotype, des Canots Mixtes, d’autres encore.
Cutty-Too nous passe comme si nous étions arrêtés. Fière allure !
Devant l’entrée du Mimbeau, la flotte est presque au complet. Nous choisissons un corps-mort près du 10. A peine le temps de s’amarrer et Patrick vient se mettre à couple avec son First 18, aussitôt imité par Bernic qui se fait repousser. Deux bateaux à gérer en même temps, c’est trop. L’aussière de Patrick se détache, et le voilà parti à la dérive. Sans gravité, son moteur démarre au quart de tour et il revient près de nous. Cette fois, l’amarrage est sérieusement vérifié.

Bernic a pris un mouillage un peu plus loin, Marie-Hélène n’a pas compris qu’elle pouvait revenir après les manœuvres d’accostage de l’autre bateau. On se reverra plus tard.
Le temps de casser une petite croûte et nos deux équipières, Céline et Claudine, embarquent.
Un petit café et c’est parti.
Les voiles sont hissées en moins de cinq minutes (efficaces les « couilles de chat »), un petit coup de moteur pour se dégager, et c’est la ronde infernale en attendant le départ.
Jean-Paul, notre régatier le plus titré écope de la barre.
Michel, à la lutte avec Bertrand, son chien, sa cloppe et son monotype, nous rattrape à bord de Skarfaki son Seil, impressionnant de vitesse.


Je n’ai pas compté, mais une cinquantaine de bateaux, au moins, sont présents, tous plus beaux les uns que les autres.
Le départ des bacs à voiles est donné sans même que nous nous en apercevions. Il est grand temps de rejoindre la ligne, c’est bientôt à nous.
Les canots mixtes partent devant, des furieux.
En dernière position, comme d’habitude, nous nous élançons vers la première bouée. Le 10 est devant.
Deuxième bouée et le 10 est toujours devant. Arrivé dans le chenal du Courbey, nous l’avons rejoint, mais un manque à virer nous replace derrière. Le temps de déborder le foc à contre pour virer et de remettre en route, nous remontons doucement.
A la dernière bouée, nous sommes enfin devant, mais là, les huîtres collées sous la carène se manifestent outrageusement. Plein vent arrière, le 10 nous remonte inexorablement, et malgré toutes les ruses de régatier de Jean-Paul, franchit la ligne d’arrivée quelques secondes avant nous.
C’est juré, un carénage (lassitude ???) s’impose avant la prochaine sortie.
Le 10 s’échoue sur un banc de sable à l’entrée de la conche. Pour éviter la même mésaventure, nous laissons Mathurin à l’extérieur. Un coup de téléphone à Bernard qui nous envoie une navette du club de voile.
Remise des prix : le 10, « pour la deuxième année consécutive » reçoit la coupe du vainqueur, bien méritée, cette fois.


Nous décidons de rentrer à Andernos le soir même, nous avons juste le temps avant la nuit.
Jean-Paul, fatigué, laisse sa place à Céline pour le retour.



Embarquement assez mouvementé :
Marie-Hélène et moi, rejoignons Bernic avec son annexe, puis à fond la caisse pour beacher et embarquer tout le monde.
Marche arrière pour repartir, nous passons sur l’aussière de l’annexe, et la voilà éprise de liberté. On parvient à la récupérer et à l’embarquer.
Près du 10, c’est un pare-battage qui s’échappe, manœuvres de récupération, puis débarquement de l’équipage de « La Flotte ».
En route vers Mathurin, et à la deuxième tentative nous accostons.
Les haubans sont complètement détendus par les efforts fournis. Je renonce à hisser la toile (trop de risques pour les mâts), donc retour au moteur sur un Bassin presque désert.
Merci Pierre, le moteur tourne comme une horloge.
9 h 45, nous arrivons au port ostréicole.
Journée terminée après un petit aller-retour au Cap-Ferret pour ramener Céline.

MORALITE : Un bateau ça s’entretient, il n’y a pas que les ballades en saison quand il fait beau.



CREDIT PHOTOS : Bernard, Michel et Claudine

mercredi 4 juin 2008

MISE A L'EAU DE "VOILES D'ANTAN"

Samedi 31 Mai 2008

Gujan-Mestras, port de Larros

Nous devions y être depuis le Vendredi, avec Mathurin, mais la météo en a décidé autrement.
Et puis, l’équipage, une fois de plus, était très réduit.
Donc, nous sommes partis en voiture, Jean-Paul, Patrick et moi.

D'autres nous ont rejoints sur le port (nous étions 9 de l'Asso).
Le but de cette visite : la mise à l’eau de « VOILES D’ANTAN », le bac à voiles de l’Association du même nom.

La suite en images.



LIEN : http://pagesperso-orange.fr/voiles-d-antan/Asso/bac_va.html

dimanche 1 juin 2008

BOULES DE RACAGE










Le "PLIZZ" ne dure qu'un temps;


Depuis quelques saisons, nous y pensions.

Améliorer le confort à bord de Mathurin est devenu, non seulement du superflu, mais une nécessité. L'équipage est très souvent réduit à sa plus simple expression : un chef de bord, et quelques fois un équipier. Même Shiva ne s'en sort plus.

Il est donc décidé d'installer des boules de racage sur la grand-voile et la misaine. Ces boules de racage, pour faire simple, consistent en un collier de billes de bois percées, enfilées sur un cordage. Ces colliers font le tour du mât et sont ligaturés sur les oeillets du guindant de la voile. Ils remplacent avantageusement les sangles qui ont la fâcheuse tendance à se coincer dès qu'on les sollicite.

"Collier en bois ou en filin (le bâtard), d'un diamètre intérieur supérieur à celui du mât, capelé sur celui-ci et fixé à la vergue. Lorsque l'on hisse ou que l'on amène la vergue, le collier glisse sur le mât. Le racage peut être garni de pommes (appelées aussi boules de racage) afin de réduire le frottement et, par conséquent l'usure du mât. Un racage peut avoir plusieurs rangs de pommes ; on utilise alors des bigots : morceaux de bois plats en forme de B, percés de trous pour le passage des bâtards et placés verticalement dans les racages, alternant avec les pommes.
(MANDRAGORE II : lexique de termes marins)
"


Il en existe dans le commerce spécialisé : mais en buis, et d'un diamètre de 2.5 mm : 1.50 € pièce. Il en faut plus de 200. Autrement dit, un luxe dont Mathurin devra se passer.


Autre solution : les fabriquer. Pour cela, il faut trouver du bois dur, de préférence déjà arrondi, et d'un diamètre convenable (2.5 cm). Il faut aussi trouver un tour à bois, et lancer la fabrication.

En quelques jours, tout est en place : le bois : des manches de râteau, le tour est mis à notre disposition par un ami sculpteur du Cap-Ferret, rencontré par hasard à "La cabane du Résinier" de l'association "CAPTERMER".


Et, soudain, un Mail de Marianne et André, nos amis du Gers, nous informant qu'ils ont des perles de bois, de 2 cm de diamètre en quantité largement suffisante (un plein sac).


OK, va pour cette solution qui nous fera gagner du temps, de la main d'oeuvre et des ratés.

Les perles arrivent, le cordage est acheté, et rien ne va : les trous sont souvent trop petits à une extrémité, bouchés parfois. Bref il faut toutes les repercer.

( VIDEO)




Mais ce n'est pas fini, une fois les quelques 300 perles repercées, il faut les enfiler. Et voilà Shiva retombé en maternelle.


(VIDEO)




Ceci étant fait (heureusement, la météo était déplorable), il ne reste plus qu'à tout installer, ce qui ne prend qu'une petite après-midi pour Jean Paul et moi même.




Météo toujours aussi démoralisante, on ne peut même pas essayer pour voir si ça marche.


Ah j'oubliais : "MINETTE", notre chatte est très heureuse, les boules de racage sont aussi, je n'invente rien, appelées des "COUILLES DE CHAT".

lundi 26 mai 2008

CHARTE DES NAVIGATEURS DU BASSIN D'ARCACHON



Le Bassin d’Arcachon est un territoire d’une grande richesse naturelle : flore et faune aquatique, semi aquatique et terrestre y trouvent un extraordinaire lieu de vie. L’activité de navigation doit faire preuve d’un grand respect vis-à-vis de cette lagune afin de préserver ce site très remarquable sur le plan écologique.

1. Je gère mes déchets

- Je ne déverse aucun produit toxique dans le milieu (hydrocarbures, peintures, batteries usagées, piles usagées) car ils ont des effets irréductibles sur la vie aquatique. Je dépose l’ensemble de ces déchets dans des conteneurs prévus à cet effet.

- Je ne rejette pas les eaux noires (eaux qui proviennent des toilettes) dans le milieu aquatique. Elles sont susceptibles de représenter un problème sanitaire en raison des germes pathogènes qu’elles peuvent contenir.
Conscient de l’impact des eaux noires sur le milieu aquatique, j’observe les règles de bonne pratique suivantes :
- J’utilise les toilettes à terre plutôt que celles du bord.
- J’équipe mon bateau en système de rétention ou de traitement.
- J’utilise les toilettes et bacs de rétention conformément à leur mode d’emploi. Je les entretiens régulièrement en vue de leur bon fonctionnement.
- Je ne me débarrasse jamais de solvants, de détergents, produits à base d’hydrocarbures et autres polluants dans mes toilettes.

- Je ne jette pas mes déchets ménagers à l’eau, sur le littoral ou sur les berges. La règle générale est que les déchets doivent être déposés au port dans les installations prévues à cet effet.
Règles de bonne pratique à observer (le principe des 3R) :
- Réduire : limiter le nombre d’emballages.
- Recycler.
- Réutiliser : de nombreux emballages peuvent être utilisés comme contenants.

- J’apprends à gérer les eaux grises : eaux de lavage et de lessivage. Elles génèrent une pollution de type chimique en raison des substances actives de détergents qu’elles contiennent.
Règles de bonne pratique à observer :
- J’utilise des produits détergents et d’hygiène 100 % biodégradables à base de produits naturels.
- Je n’utilise jamais de détergents à base d’ammoniaque, de sodium, de solvants chlorés, des distillats de pétrole ou de la potasse.
- Je fais ma vaisselle à terre ainsi que mes lessives et autres nettoyages dans des installations à terre prévues à cet effet. Je n’hésite pas à demander qu’elles soient adaptées et bien tenues.
- J’utilise les détergents et produits de toilettes en très petite quantité. Le nettoyage d’un bateau, même petit, peut polluer beaucoup d’eau.

2. Je gère les rejets d’hydrocarbures de mon navire

- Les émissions des moteurs marins :
J’entretiens bien mon moteur et je l’utilise de façon raisonnée dans le but de limiter les émissions dans l’atmosphère et dans l’eau.

- Les eaux de fond de cale et autres rejets :
Je collecte les eaux de cale de manière adaptée. Des solutions existent, du simple tissu absorbant au séparateur élaboré. Je consulte le centre d’entretien.

- Les débordements à l’avitaillement :
Des systèmes anti-débordement existent sur le marché. Ils sont adaptables sur des bateaux existants et leur prix est abordable.

3. J’ai une attitude responsable pour l’entretien de mon bateau

- Carénage et peintures anti-salissures (antifouling) : ces peintures sont destinées à empêcher les organismes marins de se fixer sur la coque des navires.
Pour mémoire : depuis 1989, la législation européenne interdit l’utilisation de peintures à base d’organostanniques (TBT) pour les bateaux de moins de 25 mètres. Le TBT ou le tributylétain est un biocide agressif qui tue les organismes vivants.

- Lavage de la carène : ce travail régulier peut être réalisé à l’éponge et permet d’enlever le film dit « gras » de couleur beige, gluant, constitué des premiers végétaux installés sur la carène et empoisonnés par la peinture antisalissure. Cette opération peut être réalisée au port car elle ne disperse pas d’agent actif.

- Ponçage et décapage : le ponçage de la carène est effectué avec un abrasif à l’eau, il enlève un peu de peinture antisalissure. Le décapage des peintures est effectué sous haute pression. Ces opérations génèrent une eau qui contient des résidus des peintures primaires de protection et antisalissure. Dans ces deux cas, j’utilise les aires de carénage et installations prévues à cet effet.

4. Sur le plan d’eau, je pense à respecter les autres

- Je respecte les autres usagers du plan d’eau et je fais preuve de courtoisie à l’égard des professionnels de la pêche, des ostréiculteurs, des chasseurs, des autres pratiquants de loisirs nautiques.

- Je limite les pollutions sonores (moteurs, coques, bruits de télévision, radios, etc…).
Règles de bonne pratique :
. Je ne laisse pas tourner les moteurs inutilement au port et aux mouillages.
. Je vide les boîtes à eaux des jets ski à l’extérieur et non sur le plan d’eau.

- Je gère ma vitesse. La réduction de vitesse est facteur de sécurité, de sérénité pour tous les usagers et de protection pour les milieux.
Règles de bonne pratique :
- Je limite ma vitesse à proximité des zones écologiquement sensibles ; en minimisant les remous, je diminue les risques de destruction des nids, de couvée et d’habitats aquatiques.

- Je propose mon aide aux autres navigateurs. L’entraide est une tradition maritime, la « solidarité entre gens de mer » est un devoir moral et une obligation légale dont l’inobservation est condamnable pénalement.

5. Sur le plan d’eau, j’apprends à respecter les sites sensibles

- J’observe les animaux, oiseaux et mammifères marins avec respect sans les déranger.

- Je ne piétine ni ne cueille les herbes marines ou les végétaux des zones émergées, j’observe les organismes dans leur milieu naturel plutôt que de les collectionner.

- Je limite mes prélèvements sur le milieu naturel, je ne pêche que ce qui m’est strictement nécessaire.

- Réserve naturelle du banc d’Arguin : j’évite toute forme de perturbation et de dégradation. Je respecte les limitations de vitesse. Le banc d’Arguin est un remarquable site de nidification, d’hivernage et une importante halte migratoire. Je fais preuve de discrétion. J’observe les mêmes règles de non perturbation et de non dégradation au niveau de la réserve naturelle des Prés Salés d’Arès-Lège.

- Esteys (petits chenaux de navigation) : ces escales de navigation sont fragiles. Je connais et j’applique les prescriptions en vigueur.

- Delta, prés salés, marais : interfaces entre la mer et l’eau douce, ces espaces sont fragiles. Je les préserve.

- Herbiers : les herbiers des zostères sont vitaux pour la faune du bassin. Je ne mouille pas l’ancre à cet endroit. Je ne mouille pas au niveau du chenal de Courbey.

6. Sur le plan d’eau, j’encourage les comportements vertueux :

- Je m’engage à faire connaître cette charte auprès des autres plaisanciers.

- Je signale aux autorités compétentes toute pollution ou atteinte à l’environnement que je constate.

7. En mer, je connais les numéros d’urgence :

- CROSS ETEL (sauvetage et météo)
VHF canal 16
1616 depuis un portable
02 97 55 35 35 depuis un fixe


- LPO (ligue de protection des oiseaux) : je contacte ce numéro en cas d’oiseau en détresse
05 56 26 20 52



- Centre des Mammifères marins de la Rochelle : je contacte ce numéro en cas de mammifère marin échoué
05 46 44 99 10




"Charte des navigateurs du Bassin d'Arcachon"
élaborée par un groupe de travail Affaires Maritimes / Bassin d'Arcachon Écologie.

dimanche 11 mai 2008

ADIEU BERNIC






Adieu Dame Bernic.

Ces quelques jours passés côte à côte resteront pour moi un souvenir impérissable.
Mais voilà, l’hiver est fini, il est temps de regagner mon port d’attache.

Discrètement surveillée par notre édile, je te laisse près de ce lourdaud de Petit Jean, si pratique pour embarquer. Terminé pour moi le sable fin et les chatons des pins du Bétey qui s’insinuent partout au moindre souffle, les yachtmen aux moteurs bodybuildés, adeptes de la bronzette aux effluves de crème solaire et des cocktails aux senteurs de gasoil.

Je m’en vais retrouver la trop large Bulle qui, parait-il s’est refait une beauté, la sauvage brise d’Ouest qui cherche par tous les moyens à me libérer de mes attaches, les éleveurs de mollusques aux mœurs plus frustres mais aux sens plus aigus.

Dans quelques mois, j’en suis sûr, nous nous retrouverons, entourés d’une kyrielle de petits canots aux voiles légères et aux avirons gracieux, auxquels nous apprendrons les secrets des petits esteys et des mouillages inaccessibles.

Adieu donc Dame Bernic !

Ton pote Mathurin. SNIF !!!

(Crédit photos : Mr Riquier, Journal Municipal d'Andernos, AS-Seil)

mercredi 7 mai 2008

LA FORET USAGERE SUITE EN IMAGES

Pour que vous puissiez voir que l'on ne raconte pas que des bobards.
C'était vraiment du sérieux

LA FORET USAGERE


(un clic et....diaporama)

Une sortie peu ordinaire

Dimanche 4 mai, Mathurin n'était pas opérationnel - qu'à cela ne tienne : on a mis à contribution dame Bernic, toujours ravie d'embarquer quelques amis pour fendre les flots du Bassin.
Au programme : la "Fête de l'usage". L'usage, c'est celui du droit au bois de la forêt usagère dont bénéficient depuis des siècles Testerins ("Testuts") et Gujannais ("Barbots", mais aussi les Ferretcapiens - puisque le Cap ne s'est détaché que récemment de La Teste. Les habitants des communes susdites ont droit de prélever en forêt usagère du bois de chauffage et du bois d'oeuvre. Ravivant l'ancienne coutume du transport du bois sur la presqu'île par bateau, l'ADDU-FU (= association de défense des droits d'usage de la forêt usagère) a invité les bateaux traditionnels à accompagner la barge chargée de bois depuis le port de la Teste jusqu'à la plage des Américains. L'Escalumade, Tante Sophie et bien d'autres - sans oublier la Silencieuse, bien nommée tillole électrique - étaient de la partie.
Huîtres, cocktail à la tronçonneuse (sic) et grillades ont récompensé les participants pour avoir vaillamment débarqué le bois.



mercredi 30 avril 2008

REMORQUAGE



Le samedi 19 Avril, il est décidé de ramener Mathurin de son quartier d’hivernage à Cassy, chez nos amis de La Flotte, vers Andernos.

Contact pris avec le capitaine du port du Bétey, une place de dépannage nous est attribuée en attendant que les poteaux soient replantés au port ostréicole.

La météo est favorable pour une fois. Jean-Paul et Gérard sont là pour me donner un coup de main bienvenu.
Tout est prêt, Mathurin est dégagé de sa place entre le quai et « Le 10 », le moteur démarre au quart de tour, et en route.
Je prends le chenal de Cassy pour prendre « La Coulinette », puis « Le Lucasson » en direction du Bétey.

A peine quelques centaines de mètres parcourus, et voilà que le moteur fait des grimaces. Plus d’accélérateur, il reste bloqué au ralenti. Le courant est important, le vent, sans être violent me déporte vers la plage. La situation devient inconfortable, Mathurin n’est plus manoeuvrant. Il dérive vers d’autres bateaux au mouillage. Une solution : mouiller l’ancre, mais sans annexe, ça signifie des heures à attendre que la marée descende avant de pouvoir regagner la terre ferme à pieds secs (il ne fait pas chaud, l’eau est froide, et je nage presque aussi bien qu’un fer à repasser).
Heureusement, un semi-rigide passe à proximité. Je le hèle et il vient vers moi. Il a tout de suite compris et propose de me prendre en remorque. Aussitôt fait et retour à Cassy.
Un coup pour rien, Mathurin est de nouveau amarré à couple du « 10 ».

Un peu plus tard dans la soirée, un petit coup de fil à Marie-Hélène, et je sais que « Bernic » viendra nous chercher pour regagner Andernos le lendemain dans l’après-midi.

Le Dimanche donc, comme prévu, Mathurin est amarré à couple de Bernic et en route.
La manoeuvre de départ est un peu délicate, car il faut faire demi-tour avec les deux bateaux dans un port très encombré, en n'étant pratiquement pas manoeuvrant surtout en arrière.
Mais tout se passe bien, Marie-Hélène est un grand pilote très calme.

Explications de l’opération sur les deux documents joints.

Le reste n’est qu’une affaire de chouette balade sur un Bassin presque désert.

Documents : (un clic pour agrandir)
« Le remorquage » extrait du bulletin N° 8 de la »FEDERATION-VOILE-AVIRON »
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REMORQUAGE


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