LA BULGARIE
Située au cœur des Balkans, la Bulgarie offre un paysage très varié. Le nord est dominé par les immenses plaines du Danube, et le sud par les montagnes et les plateaux d'altitude.
À l'est, la mer Noire attire les touristes toute l'année.
Fondée en 681, la Bulgarie est l'un des États les plus anciens d'Europe. Son histoire a été marquée par sa situation aux portes de l'Asie. La population est composée à 85 % de chrétiens orthodoxes et à 13 % de musulmans. Environ 10 % des habitants sont d'origine turque et 3 % sont roms. De même, la gastronomie mélange les traditions orientales et occidentales. La plus connue des préparations bulgares est sans doute le yoghourt qui assure, dit-on, la longévité de ceux qui en mangent régulièrement.
L'assemblée nationale bulgare, chambre unique du parlement, compte 240 membres élus tous les quatre ans.
Les principales exportations de la Bulgarie sont les produits de l'industrie légère, les denrées alimentaires et les vins, qui sont compétitifs sur les marchés européens.
Les amateurs de musique folklorique connaissent probablement plusieurs musiciens bulgares. Une chanson traditionnelle bulgare a d'ailleurs été enregistrée sur le disque d'or embarqué à bord de la sonde Voyager envoyée dans l'espace par la NASA. Parmi les Bulgares célèbres, citons la philosophe Julia Kristeva, l'écrivain Elias Canetti, lauréat du prix Nobel de littérature en 1981, et le sculpteur Christo (Javechev), à qui l'on doit de nombreuses sculptures d'extérieur pour le moins surprenantes.
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D’aucuns se diront : ça y est, les comptes lui montent à la tête, le trésorier est devenu fou et ça va encore faire les gros titres des journaux télévisés.
Que vient faire la Bulgarie sur CARGUE-INFO, et pourquoi ce titre ?
Samedi 10 Juillet, à la demande d’Eric, heureux propriétaire d’un Drascombe basé sur la Charente, à Cognac, pour être plus précis, entre deux écluses et quelques ponts ne facilitant pas vraiment la pratique de la voile, nous avons organisé une petite sortie (sur le Bassin, je précise).
Les bénéficiaires de cette balade : le Foyer d’hébergement Ste Marie de Bordeaux. Ils étaient déjà venus l’an dernier à bord de Mathurin.
L’équipage : Gilbert, Eric, Sarah et le pitaine, moi-même. Deux rotations pour pouvoir embarquer tout le monde (une douzaine de passagers).
14 heures, il faut attendre un peu, la marée n’est pas encore là. Mathurin flotte, un petit crochet par les pontons d’en face pour embarquer Vincent qui a beaucoup de mal à descendre l’échelle.
Nous voilà partis, vent de travers. Un virage bien arrondi dans le chenal pour nous mettre bout au vent et …plus rien. Nous voici plantés dans un mur de vase molle. On essaye au moteur, à la gaffe, finalement, c’est la gite (tous à tribord) qui sera la solution. C’est reparti, et on attend d’avoir passé le Béteil pour finir de hisser. Ca coince encore, mais l’acharnement résout le problème (pour le moment !!!…). Petite brise sympa, courant dans le nez, balises un peu trop câlines, parfois. Le temps passe, il faut déjà faire demi-tour pour rentrer et embarquer le deuxième groupe. La marée est bien montée, Vincent peut débarquer par l’échelle, tout heureux, mais épuisé par le vent, le soleil…
Deuxième départ : Sarah débarque et laisse sa place. Il y a davantage d’eau dans le chenal, nous pouvons hisser sans problème. Le vent est venu à l’Ouest, même plus de bords à tirer.
Une explication : D'habitude, le capitaine est seul maître à bord après Dieu, dit-on. Mais voilà, cette fois, Dieu a décidé de prendre les choses en main et nous a délégué une de ses représentante sur Terre, en la personne de Sœur Francesca, de surcroit de nationalité bulgare (d’où le petit encart sur la Bulgarie afin de ne pas mourir idiot et de savoir au moins où ça se trouve.) et en grande tenue s’il vous plait. Du jamais vu à bord de Mathurin, navire de pauvres pêcheurs mécréants invétérés… ordinairement. Les copains croisés dans le chenal en rigolent encore (N'est-ce pas "La Bulle ?). Et pour preuve, elle prend même la direction des opérations en s’emparant de la barre quelques instants.
Mais, voici la D0, il est 17h15, temps de faire demi tour. Le vent est passé au NO, retour au près, avec une fois encore le courant dans le nez. Une balise verte, plus câline que les autres, vient se frotter contre le plat-bord, sans conséquence, heureusement.
18H00, nous amarrons Mathurin et finissons l’après-midi autour du verre de l’amitié œcuménique.
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2 commentaires:
Nous ne dirons qu'une chose, même aux mécréants :
"la grâce est venue sur Mathurin !"
Et n'oublions pas qu'en matière de religion et de voile il y en a un grand qui a fait beaucoup plus que bien des civils, c'est le Père Jaouen (je ne sais pas si cela s'écrit comme ça.)
Et n'oublions pas un précurseur:St BRENDAN, dont vous pouvez lire les aventures sur : http://saintbrendan.d-t-x.com/
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