mercredi 11 juin 2008

TROPHEE DU MIMBEAU (par Bernard)

ON A PERDU !!!

A 10h, Claudine manque à l’appel. : Panne d’oreiller !!!

Nous ne sommes donc que deux à bord de MATHURIN (Jean-Paul et moi) au départ d’Andernos. Ce n’est pas trop grave, le vent est léger, portant, la marée descend et nous avons le courant assez fort avec nous.


Les piquets défilent à toute allure. Tiens, le nouveau balisage se met en place petit à petit. Faudra faire gaffe au début, les repères ne sont plus les mêmes, des balises latérales sont remplacées par des cardinales...
Au loin, le Drascombe d’Eric, puis un Bac à Voiles, Le 10, un Monotype, des Canots Mixtes, d’autres encore.
Cutty-Too nous passe comme si nous étions arrêtés. Fière allure !
Devant l’entrée du Mimbeau, la flotte est presque au complet. Nous choisissons un corps-mort près du 10. A peine le temps de s’amarrer et Patrick vient se mettre à couple avec son First 18, aussitôt imité par Bernic qui se fait repousser. Deux bateaux à gérer en même temps, c’est trop. L’aussière de Patrick se détache, et le voilà parti à la dérive. Sans gravité, son moteur démarre au quart de tour et il revient près de nous. Cette fois, l’amarrage est sérieusement vérifié.

Bernic a pris un mouillage un peu plus loin, Marie-Hélène n’a pas compris qu’elle pouvait revenir après les manœuvres d’accostage de l’autre bateau. On se reverra plus tard.
Le temps de casser une petite croûte et nos deux équipières, Céline et Claudine, embarquent.
Un petit café et c’est parti.
Les voiles sont hissées en moins de cinq minutes (efficaces les « couilles de chat »), un petit coup de moteur pour se dégager, et c’est la ronde infernale en attendant le départ.
Jean-Paul, notre régatier le plus titré écope de la barre.
Michel, à la lutte avec Bertrand, son chien, sa cloppe et son monotype, nous rattrape à bord de Skarfaki son Seil, impressionnant de vitesse.


Je n’ai pas compté, mais une cinquantaine de bateaux, au moins, sont présents, tous plus beaux les uns que les autres.
Le départ des bacs à voiles est donné sans même que nous nous en apercevions. Il est grand temps de rejoindre la ligne, c’est bientôt à nous.
Les canots mixtes partent devant, des furieux.
En dernière position, comme d’habitude, nous nous élançons vers la première bouée. Le 10 est devant.
Deuxième bouée et le 10 est toujours devant. Arrivé dans le chenal du Courbey, nous l’avons rejoint, mais un manque à virer nous replace derrière. Le temps de déborder le foc à contre pour virer et de remettre en route, nous remontons doucement.
A la dernière bouée, nous sommes enfin devant, mais là, les huîtres collées sous la carène se manifestent outrageusement. Plein vent arrière, le 10 nous remonte inexorablement, et malgré toutes les ruses de régatier de Jean-Paul, franchit la ligne d’arrivée quelques secondes avant nous.
C’est juré, un carénage (lassitude ???) s’impose avant la prochaine sortie.
Le 10 s’échoue sur un banc de sable à l’entrée de la conche. Pour éviter la même mésaventure, nous laissons Mathurin à l’extérieur. Un coup de téléphone à Bernard qui nous envoie une navette du club de voile.
Remise des prix : le 10, « pour la deuxième année consécutive » reçoit la coupe du vainqueur, bien méritée, cette fois.


Nous décidons de rentrer à Andernos le soir même, nous avons juste le temps avant la nuit.
Jean-Paul, fatigué, laisse sa place à Céline pour le retour.



Embarquement assez mouvementé :
Marie-Hélène et moi, rejoignons Bernic avec son annexe, puis à fond la caisse pour beacher et embarquer tout le monde.
Marche arrière pour repartir, nous passons sur l’aussière de l’annexe, et la voilà éprise de liberté. On parvient à la récupérer et à l’embarquer.
Près du 10, c’est un pare-battage qui s’échappe, manœuvres de récupération, puis débarquement de l’équipage de « La Flotte ».
En route vers Mathurin, et à la deuxième tentative nous accostons.
Les haubans sont complètement détendus par les efforts fournis. Je renonce à hisser la toile (trop de risques pour les mâts), donc retour au moteur sur un Bassin presque désert.
Merci Pierre, le moteur tourne comme une horloge.
9 h 45, nous arrivons au port ostréicole.
Journée terminée après un petit aller-retour au Cap-Ferret pour ramener Céline.

MORALITE : Un bateau ça s’entretient, il n’y a pas que les ballades en saison quand il fait beau.



CREDIT PHOTOS : Bernard, Michel et Claudine

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