mardi 30 juin 2009
LES PIROGUES DE RODRIGUES
mercredi 17 juin 2009
LA PREMIERE VERITABLE SORTIE 2009
mardi 16 juin 2009
NOUVEAU
lundi 15 juin 2009
UNE HISTOIRE DE SINGES
- Grimper avec une échelle : c'est relativement dangereux, ça bouge, ça glisse et elle n'est jamais assez haute.
- Démâter : compliqué et il faut du monde, et puis remâter.
- Faire gîter le bateau : il est lourd, et ça risque de ne pas être suffisant, même le long du quai.
- Trouver un singe savant et l'expédier là haut.
- Gréer la chaise (une planche avec quatre bouts de ficelle) sur la drisse de grand-voile et un palan (l'écoute de misaine fait l'affaire).
- Hisser le singe avec en réserve deux bouts légers qui serviront de messagers.
- Redescendre le singe car le palan est trop court pour atteindre les poulies.
- Souffler quelques minutes pour se décontracter après une opération aussi périlleuse que stressante.
- Deuxième tentative : Le palan est retourné et rallongé quelque peu. Un essai à vide permet de constater que cette fois la hauteur que l'on peut atteindre est suffisante.
- Cheeta grimpe sur la bôme (c'est toujours ça de gagné) puis s'installe tranquillement sur la chaise, les messagers à portée de main.
- Les gorilles hissent le singe : Jean-Paul tire sur la drisse pendant que Georges pousse les pieds du singe qui n'a pas de prise pour s'accrocher et se hisser.
- Cheeta prend appui sur les oreilles de Georges qui souffre en silence comme il sied à un équipier convenable et bien élevé.
- Gilbert tire sur le palan, la chaise monte et voilà le singe à bonne hauteur
- Enfiler les messagers dans les poulies, dans le bon sens de préférence, tirer dessus pour les faire redescendre.
- Prendre quelques photos à faire baver d'envie notre ami Tarzan (ou plutôt Tarzoune, la honte de la jungle), admirer le paysage, gueuler un coup:
"HAAAYYYYAAAHHHYAAAAHHHYY !!!!!!...." - parce que l'un de ces poids lourds s'est déplacé et a fait gîter le bateau (l'amplitude de la gîte est impressionnante en haut du mât) et ça balance pas mal.
- Redescendre le paquet en filant doucement la drisse (hein ! Gilbert !!!) et retrouver le plancher des vaches avec l'un des deux messagers qui s'est bêtement laissé entraîner par la descente.
- Dire quelques gros mots impubliables, fumer une clope et se préparer à tout recommencer.
- Troisième tentative que je ne décrirai pas en totalité, c'est devenu de la routine.
- Hisser
- Passer le messager
- Assurer le messager
- Un brave promeneur s'approche du quai, demande quelque chose que personne n'est disposé à entendre, puis s'en va, sans doute un peu vexé du peu d'attention qu'on lui a manifesté.
- Redescendre le singe qui a pris goût à sa position dominante (c'est quand même un Président).
- Vérifier que les oreilles de Georges ne sont pas trop décollées.
- Envoyer les balancines dans les poulies et faire trois cent quatre vingt sept noeuds pour pas que ça reparte.
- Mission terminée pour ce matin.
jeudi 4 juin 2009
LE RETOUR DE MATHURIN
mercredi 3 juin 2009
MISE A L'EAU et MONSIEUR EVINRUDE
YES !
mardi 2 juin 2009
UNE RUDE JOURNEE
Par une belle matinée du mois de Mai, un équipage nombreux (8 Petits Loups, du jamais vu) s'est retrouvé à Gujan pour bichonner Mathurin. Même la célèbre Mme SARFATI était parmi nous. Dernière étape avant la mise à l'eau imminente. La grande forme et la bonne humeur étaient au rendez-vous.
Premières opérations : coller son nom sur le tableau arrière de Mathurin, faire quelques retouches de peinture, nettoyer tout le matériel à embarquer, fixer la girouette en tête du grand-mât, remplacer un taquet un peu maigrichon.
Puis, les huîtres sont arrivées, les glacières et les bouteilles sorties. Chacun avait amené son petit casse-croûte, et tout le monde a dû goûter du meilleur pâté, de la meilleure daube, de cet excellent concombre, du saucisson venu d'ailleurs... Sans oublier ce petit pinard "tu m'en diras des nouvelles" et celui là qu'on a gagné l'an dernier lors d'une régate...
Un petit café pour finir ? Cinq ou six thermos en service, de quoi tenir la route, chacun y avait pensé.
Bon, on n’est pas venus là pour ça, mais pour s'occuper de Mathurin, et surtout le mâter.
Le temps de remettre en place tout le gréement, sans se tromper de mât ni de sens pour les haubans, les drisses, balancines et autres manœuvres, et l'opération la plus délicate peut commencer.
Quelques difficultés pour fermer la ferrure de l'étambrai de misaine, à coups de maillet puis de marteau, de ciseaux, de serre-joints, de paraffine, et surtout de « yaka fautqu’on »... Enfin, il est en place.
Le grand-mât est calé en quelques minutes sans problème, on a de l'entraînement maintenant.
Alors, on peut cancaner tout tranquillement, le bedon bien rempli, pendant que d’autres, un peu plus loin s’acharnent sur un petit cousin dont l'équipage ne nous est pas inconnu.
Photos : Jean-Paul, Georges et Bernard