mardi 28 juillet 2009

UN DIMANCHE DE JUILLET SUR LE BASSIN

Jean Loup a très bien décrit l'environnement. Il ne manque que le son, mais avec les progrès de la technique, c'est pour bientôt. Promis, juré !

Peu de vent, malheureusement en cette belle matinée d'été.

Donc nous avons profité de la risée Evinrude (2 Tps, 9,9 CV, qui perd un peu d'huile et d'essence, qui fait du bruit, qui vibre, qui fume et qui pue) mais heureusement nous avions embarqué une équipière de choc : Parcimonie, qui nous a baladés au ralenti, juste de quoi rester manoeuvrant.

Grande nouveauté cependant : un malade à bord, pas trop grave, juste le Mal de Mer. Il faut avouer que quelqu'un avait amené dans son casse-croûte du "cousin du lièvre". Le sortilège était lancé et s'est vérifié. Presque aussi efficace que notre ami Murphy.

L'équipage aujourd'hui : un groupe de l'entreprise "BTA" (BORDEAUX TOURISME AFFAIRE) dans laquelle travaille Jean-Loup. C'est pas plus compliqué que ça, avec un peu de bonne volonté.

Donc, afin de laisser notre camarade Antonny respirer un peu et reprendre vie, nous sommes allés beacher sur la plage des Américains, au départ, juste le temps de débarquer une ou deux personnes, mais finalement, comme la marée descend très vite dans ce coin, nous sommes restés plantés (bien involontairement bien sûr !!!).
Passons les commentaires désobligeants voire agressifs des Doryphores locaux, outrés que l'on puisse les gêner dans leurs manoeuvres d'embarquement et de débarquement des glacières, bouteilles, parasols, serviettes, marmaille et autres. Faut avouer qu'avec deux moteurs de plus de 200 CV au cul, c'est lourd et encombrant.
Jean-Loup et ses amis en ont profité pour faire une petite toilette à la carène de MATHURIN. Maintenant, il a un coté (tribord) qui va plus vite que l'autre. Faudra penser à y remédier la prochaine fois.

Deux grosses heures plus tard, nous repartons. Le vent, comme par hasard, s'est établi à l'Est, pile-poil dans le nez pour rentrer.
Arrivés dans le Chenal d'Andernos, comme d'habitude, le vent vient à manquer.
Allez, Parcimonie, au boulot !!!.
Epargnons notre ami qui n'en peut plus de nourrir les poissons.

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