lundi 5 octobre 2009

LA LEYRE - ALLER

SAMEDI 3 OCTOBRE : 14h00, Jean-Paul et moi partons déposer une voiture au Teich, et repérer la place F15.

Retour à Andernos. A l’heure évidemment.

L’équipage est au complet : Pierre-Louis, Christel, Isabelle, Hughes, Eric et moi-même.

Prévision pour la journée du samedi 3 octobre :
Sur côtes Charente et Gironde, vent d'ouest à nord-ouest dominant 2 à
3. Sur côtes Landes et Basque, vent variable 1 à 3 ce matin, secteur
est dominant, passant secteur nord-ouest à nord 2 à 3 cet après-midi.
Mer belle ce matin, parfois peu agitée cet après-midi.
Houle non significative.
Visibilité de 2 à 5 milles, parfois 1 mille en début de journée,
devenant supérieure à 5 milles.

PM : 17h54 - Coef : 85

Tout étant prêt, longuement calculé, à 15h30, et non à 15h00 comme prévu, Mathurin quitte le port d’Andernos sous l’œil envieux et l’objectif de Jean-Paul. Le vent est à l’Ouest, comme annoncé, le départ se fait donc au moteur, en raclant la vase sur quelques mètres. Devant la jetée, nous venons face au vent pour hisser. Le foc et la GV grimpent sans souci, la misaine hésite un peu, drisse entortillée avec le morveux (appelé aussi trosse de livarde), mais à force de persuasion, elle s’établit correctement. Nous abattons légèrement et moteur coupé, nous commençons à tirer de bords dans le chenal relativement encombré par les pêcheurs de je ne sais trop quoi ? Peut-être des rougets ou des casserons, il paraît que c’est l’époque et qu’il y en a plein cette année. Certains bords sont un peu courts du fait de cet encombrement, nous avons aussi le courant contre nous, et des balises qui nous prennent pour des paimpolais. Cependant, pas un seul virement raté, il faut le noter.

Nous passons la E0 et entrons dans le chenal du Courant entre la E1 et la E3. Au loin, les deux balises vertes (16B et 16A), qui sont devenues de cardinales W, sont vite repérées, et au grand largue nous rejoignons la sortie. Là, une multitude de balises (6 au total) nous attendent de pied ferme. Lesquelles choisir ? Un tour d’horizon nous permet de les identifier de façon pratiquement certaine. Cap entre la J0 et la J1, les deux plus Sud, entrée du chenal du Comprian, toujours au grand largue. Là, les choses se corsent, les balises intermédiaires sont très difficiles à repérer, contrairement à celle du chenal d’Audenge, toutes neuves, étincelantes dans le soleil, et qui paraissent toute proches. Nous voici sur les terres de Pradia, en compagnie du bac « Voiles d’Antan » que nous saluons. Heureusement, il y a de l’eau avec un coef de 85 et une pleine mer à 17h54. Les balises du Comprian apparaissent enfin, loin sur notre droite. Hughes est un peu étonné de cette façon un peu pifomètrique de naviguer. Il faudra faire un effort de ce côté-là ! Changement de cap pour les rejoindre afin de ne pas continuer à naviguer à l’aveuglette dans ce fond de Bassin qui nous est peu familier. Nous laissons le banc de « Cargue Fond » à tribord et filons sur la J5, entrée de la Leyre. « Susanna II » nous croise en nous saluant.

Nous nous engageons dans la rivière. Et là, la magie s’opère : Naviguer dans le silence absolu, voiles en ciseau, entre les berges couvertes de roseaux et de cotonniers, le soleil dans le dos. Des promeneurs s’arrêtent sur le sentier du Parc Ornithologique pour nous admirer et nous photographier. Mathurin : LA STAR. Un peu plus d’une bonne demi-heure de cette navigation idéale, et nous voici en vue du port du Teich. Un petit coup de moteur pour épauler les voiles (le vent a nettement faibli, et la marée de jusant se fait maintenant ressentir). Il est temps d’affaler pour entrer et prendre la place qui nous a été attribuée, juste à côté de la cale de mise à l’eau. Il y a de la place pour mettre au moins deux Mathurin côte à côte à cet endroit. Nous nous amarrons en face de la plaque « Repère F15 », à couple d’une grosse vedette. Il est 19h00, comme prévu.

Rassurés sur le sort de Mathurin, nous rentrons à Andernos en voitures dans l’attente de la prochaine balade : le retour de Mathurin demain Dimanche, départ à 17h00.

Voir sur la dernière photo du diaporama : les impressions de l’équipage.

ZÉRO : c'est le nombre de fois où nous avons fait touchette avec le fond de la Leyre. Étonnant !!! NON ?

Aucun commentaire: