vendredi 5 février 2010

UNE HISTOIRE DU LOUP DE MER

EPISODE 2

CONCEPTION

Le Loup de Mer devait répondre essentiellement à trois critères : la sécurité, manoeuvrabilité, une manœuvre pour chaque équipier. La silhouette du Loup de Mer est caractéristique et au mouillage, cette coque de canot breton est parfaitement dans se lignes d’eau. Le franc-bord assez élevé protège bien l’équipage dans le clapot court. Le cockpit est entièrement ceinturé par les réserves de flottabilité sur lesquelles viennent se fixer les quatre bancs de nage. A l’avant une solide bitte d’amarrage sur laquelle vient se fixer le bout dehors. A l’arrière, le tube de jaumière avec la barre.


Les œuvres vives du bateau sont assez fines, malgré une quille longue. La carène donne cette impression grâce à la transformation de la partie arrière du bateau qui possède une voûte, un safran, placé immédiatement derrière la quille, maintenu dans sa partie inférieure par une crapaudine venant à la suite de la bande molle. L’étrave presque droite se tulipe rapidement, le maître-bau étant quasiment atteint au tiers avant du bateau.

Le gréement très esthétique par son plan de voilure très divisé : foc, trinquette, misaine et flèche, grand voile et flèche, donne de la manœuvre à l’équipage.

Les mâts sont en sapin du nord, en deux parties collées ; les bômes, pic et mâtereaux de flèche sont en bois plein ce qui les rend assez lourds dans les hauts ce qui sera à améliorer.




La finition du bateau est bonne et l’ensemble donne à cette goëlette un très bel aspect.

A SUIVRE

1 commentaire:

Grandmât a dit…

Je trouve Mathurin beaucoup plus élégant !
Mais les penseurs (de Mathurin) n'étaient-ils pas bien inspirés ou tout simplement n'ont-ils pas plus de goût.