vendredi 12 février 2010

UNE HISTOIRE DU LOUP DE MER

Une autre approche du "Loup de Mer" pour donner des idées :

LE LOUP DE MER EN RANDONNEE

Des goëlettes dans les pins, des Loups de Mer en randonnée. C’est l’activité de randonnée nautique qui nous a poussé à reprendre la coque, le gréement et le plan de voilure des Loups de Mer.

Pour mettre en place des aménagements permettant à neuf équipiers de vivre à bord en randonnée nautique, il fallait un plan de pont très dénudé d’où des espars simples ce que nous offre le gréement au tiers. Sur « Piwisy et Primiture », les deux Loups de Mer qui sont sortis en juillet de l’atelier de la Base de Port-Lay, nous trouvons un plan de couchage au niveau des bancs composé de six panneaux qui, en navigation, viennent se ranger de part et d’autre d’un caisson central ; sur ces panneaux seront stratifiées les cartes et les instructions de sécurité, une cuisine fixe avec un réchaud, un feu sur cardan, deux coffres latéraux et un coffre avant pour le rangement des affaires personnelles. Une toile de tente se monte entre les deux mâts avec les drisses, les vergues, voiles ferlées, servant de têtière. Nous pouvons appareiller pour trente six heures avec la perspective d’une bonne nuit à bord au mouillage ou à l’échouage.

Les itinéraires possibles de randonnées nautiques et bientôt les canaux bretons nécessitent d’amener les mâts sur le pont sans problème, de les mettre en œuvre rapidement : un collier d’étambrai, une drisse au vent, que demander de mieux

.

Le Loup de Mer au tiers est aussi performant que le Loup de Mer aurique : la surface de voilure (grand voile au tiers + misaine au tiers) est égale à la grand voile aurique + misaine aurique + foc + 2 flèches, soit 26 m2. Dans la formule au tiers, nous gagnons en sécurité sur la version goëlette car le centre vélique est plus bas, les espars moins lourds sont moins hauts. Le bateau au tiers se montre aussi moins gitard et nous réduisons plus tard, il reste donc puissant dans une mer formée.

L’inconvénient majeur du gréement au tiers reste la difficulté de manœuvre des virements de bords. Il faut à l’équipage beaucoup de dynamisme, de volonté et de coordination pour faire marcher le bateau. Mais Jeunesse et Marine se veut une association éducative. Solliciter le courage apparaît comme un point essentiel dans une formation à la mer.

D’un point de vue financier qu’il ne faut pas oublier, un Loup de Mer finition Port-Lay coûte la moitié du prix d’une goélette sortie chantier, et les souvenirs de ceux et celles qui ont eu la chance de travailler à la finition de « Piwisy et Primiture »…

Les « Goëlettes dans les Pins » sont de belles dames pédagogiques. Dans les courreaux de Groix, les Loups de Mer attendent de tirer des bords avec elles…

Marc ESPAGNON

FIN


2 commentaires:

garoby a dit…

QUEL TEXTE BIEN ECRIT, QUI DONNE ENVIE DE MIEUX LES CONNAITRE CES LOUPS !

garoby a dit…

CE COMMENTAIRE DONNE ENVIE DE LES CONNAITRE MIEUX CES LOUPS DE MER ?